EN BREF – Quatre personnes, soupçonnées d’être à la tête d’un trafic familial de stupéfiants dans l’agglomération grenobloise, ont été interpellées, lundi 15 juillet 2024. Le jeune couple vendait notamment de l’herbe de cannabis cultivée chez les parents de la jeune femme, à Saint-Martin-d’Uriage. Les perquisitions ont permis de découvrir des serres avec une cinquantaine de pieds de cannabis ainsi que 3,4 kilos d’herbe et de résine, des espèces et des armes. Trois suspects ont été mis en examen, dont deux écroués.
Les gendarmes ont mis fin à un petit business familial florissant. Lundi 15 juillet, les militaires de la compagnie de gendarmerie départementale de Grenoble ont interpellé quatre individus membres d’une même famille, soupçonnés de se livrer à un trafic de produits stupéfiants à Grenoble et ses environs, a indiqué le procureur de la République Éric Vaillant jeudi 18 juillet, confirmant une information du Dauphiné libéré.
Un couple de quinquagénaires cultivait sur leurs terres, à Saint-Martin-d’Uriage, de l’herbe de cannabis alimentant le trafic mené par leur fille et leur beau-fils. © Google Maps
« À l’origine de cette affaire, une autre opération judiciaire menée en septembre dernier par les gendarmes de la compagnie de Meylan, dans laquelle le domicile d’un jeune couple résidant sur la commune du Pont-de-Claix avait fait l’objet d’une perquisition dans le cadre d’une procédure distincte », rapporte le magistrat. À cette occasion, des produits stupéfiants, des armes et des munitions ont été saisis, ainsi que 5 000 euros en liquide.
Un bénéfice allant jusqu’à plusieurs centaines d’euros par jour
Le parquet a alors décidé d’ouvrir une nouvelle enquête, confiée à la brigade de gendarmerie du Pont-de-Claix. Très vite, les investigations ont mis à jour un trafic dirigé par un jeune homme de 18 ans. Assisté de sa compagne, âgée de 17 ans, celui-ci gérait son affaire en utilisant diverses applications – notamment Telegram – et « se mettait également en scène sur les réseaux sociaux », selon le procureur.
Mais les enquêteurs n’étaient pas au bout de leurs surprises et découvraient que les parents de la jeune femme, âgés de 52 et 41 ans, prenaient eux aussi une part active à ce trafic familial. Et ce, tout simplement en approvisionnant le jeune couple avec de l’herbe de cannabis qu’ils cultivaient sur leurs terrains, à Saint-Martin-d’Uriage.
Une cinquantaine de pieds de cannabis et 3,4 kilos d’herbe et résine de cannabis ont notamment été saisis, ainsi que des armes et munitions, lors des perquisitions réalisées par les gendarmes. © Gendarmerie nationale
Les activités des deux jeunes gens « généraient un bénéfice quotidien pouvant aller jusqu’à plusieurs centaines d’euros », précise Éric Vaillant. Ces derniers effectuaient eux-mêmes les livraisons, grâce à plusieurs véhicules, saisis dans le cadre de l’enquête. Un système familial bien rodé qui s’est donc brusquement interrompue lundi 15 juillet, lorsque l’opération menée par plusieurs unités de gendarmerie a conduit à l’interpellation des quatre suspects à leurs domiciles.
Le jeune majeur et son beau-père écroué, la fille sous contrôle judiciaire
Les perquisitions réalisées avec les équipes cynophiles ont permis « la découverte de plusieurs serres de culture contenant une cinquantaine de pieds de cannabis ainsi que 3,4 kilos de résine et d’herbe de cannabis, 25 grammes de cocaïne, l’ensemble du matériel nécessaire à la culture et au conditionnement, plus de 6 900 euros en numéraire et huit armes de catégorie B et C et des munitions », détaille le procureur.
À l’issue des gardes à vue, le couple et le quinquagénaire ont été déférés„ mercredi 17 juillet, devant le juge d’instruction qui les a mis en examen pour trafic de stupéfiants, détention d’arme de catégorie B et C et blanchiment. Le jeune homme et son beau-père ont été placés en détention provisoire, la mineure de 17 ans étant, elle, placée sous contrôle judiciaire. Quant à sa mère, celle-ci a été laissée libre, sans aucune charge retenue à ce stade.
Une réflexion sur « Trafic familial démantelé : le couple vendait le cannabis cultivé à Saint-Martin-d’Uriage par les parents de la jeune femme »
N’est ce pas plutôt un modèle de « circuit court » comme les aiment les LFIcolos grenoblois avec leur maire le génialissime Eric, promoteur de la légalisation du haschich bien que ce soit une drogue qui détruit le cerveau et rend schizophrène ?
https://www.youtube.com/watch?v=LOAxxRdDlGg