EN BREF – Un suspect a été placé en garde à vue, vendredi 5 avril 2024, dans l’affaire dite du « violeur à la trottinette », soupçonné d’une série de viols, agressions sexuelles et violences, commis dans l’agglomération grenobloise au cours des derniers mois. À ce stade, l’analyse ADN réalisée sur ce Fontainois de 22 ans permet déjà de lui imputer une affaire de viol, a annoncé le parquet de Grenoble, samedi 6 avril. L’homme a été mis en examen et placé en détention provisoire, dimanche 7 avril.
Le suspect mis en examen pour viols notamment et écroué
L’homme placé 48 heures plus tôt en garde à vue, dans l’affaire du « violeur à la trottinette », a été mis en examen par la juge d’instruction « pour deux viols, une tentative de viol, une tentative d’agression sexuelle, une tentative d’extorsion et deux faits de violence », a annoncé Éric Vaillant, procureur de la République de Grenoble, dimanche 7 avril 2024.
Déféré devant le juge des libertés et de la détention, le mis en cause a ensuite été placé en détention provisoire, « conformément aux réquisitions du parquet », a ajouté le magistrat, qui tiendra une conférence de presse lundi 8 avril au matin, au palais de justice de Grenoble.
[Article publié le 6 avril 2024 à 10 h 26 et mis à jour le 7 avril 2024 à 20 h 43 avec ajout encadré] La psychose qui gagnait l’agglomération grenobloise depuis plusieurs semaines va-t-elle enfin prendre fin ? Un homme, soupçonné d’être le « violeur à la trottinette » responsable d’une série de viols et agressions sexuelles commis en février et mars 2024 (et peut-être également en décembre 2023), a été placé en garde à vue, vendredi 5 avril dans l’après-midi, a indiqué samedi le procureur de la République de Grenoble Éric Vaillant, confirmant des informations de l’AFP et du Dauphiné libéré.
« L’important et patient travail des nombreux policiers mobilisés dans la recherche du “violeur à la trottinette” a payé », s’est félicité le magistrat. « L’expertise ADN réalisée en urgence par le laboratoire lyonnais de la police nationale permet de le confondre sur une des affaires dont le parquet a saisi la juge d’instruction », a‑t-il ajouté.
Au moins sept victimes et peut-être une huitième
Le suspect, un Fontainois de 22 ans, a été identifié notamment grâce aux nombreux témoignages recueillis par les policiers. Son profil correspondrait au mode opératoire décrit et au signalement diffusé par les enquêteurs, à savoir « un homme de 20 ans, de type européen, sans accent, d’environ 1,70 m et de corpulence normale, voire légèrement replet, yeux marron, teint pâle et cheveux plutôt roux ».
Selon Le Dauphiné libéré, il se serait présenté de lui-même – information restant à confirmer – à l’hôtel de police de Grenoble, vendredi en fin d’après-midi, avant d’être immédiatement placé en garde à vue. Cet homme est suspecté d’agressions commises sur au moins sept jeunes femmes âgées d’une vingtaine d’années – dont deux viols et une tentative de viol – à Grenoble, Saint-Martin-d’Hères et Saint-Martin-le-Vinoux.
« Un seul viol peut être imputé de façon sûre grâce à l’ADN. À ce stade, l’enquête se poursuit sur les autres faits », a précisé le procureur de la République Éric Vaillant.
Mais une huitième victime pourrait s’ajouter à la liste. Une femme de 20 ans a en effet déposé plainte pour une agression remontant à la mi-décembre 2023, après avoir découvert l’affaire dans les médias. Elle a raconté à France 3 Alpes avoir été poursuivie sur plusieurs kilomètres, entre Grenoble et Échirolles, par un individu circulant à trottinette, qui l’a agressée avant qu’elle parvienne à s’échapper.
Le parquet de Grenoble avait ouvert une information judiciaire le 29 mars, permettant à un juge d’instruction d’enquêter sur ces faits. Le procureur a par ailleurs précisé, samedi 6 avril, « qu’un seul viol peut être imputé de façon sûre grâce à l’ADN. À ce stade, l’enquête se poursuit sur les autres faits », a‑t-il poursuivi.
Une réflexion sur « « Violeur à la trottinette » à Grenoble : le suspect mis en examen et placé en détention provisoire »
Attention, ne manquons pas de considérer aussi que cet homme a du Bien en lui, et même une sacrée dose car il utilise les « mobilités douces » emblématiques de la ville en transition, laboratoire du burqini et temple de la sur-imposition assumée, j’ai nommé : Grenoble crassepitale verte 🤢.