FOCUS – Après huit ans de Régie lumière autour d’un contrat Crem (pour « conception, réalisation, exploitation et maintenance »), la Ville de Grenoble dresse le bilan de sa politique d’éclairage public, entre rationalisation, modernisation des points lumineux et économies d’énergie. La Ville a pris également la décision d’internaliser un certain nombre de missions pour ne plus s’en remettre qu’à deux prestataires extérieurs.
La Ville de Grenoble adopte une nouvelle stratégie concernant la gestion de l’éclairage public au 1er janvier 2024, sans pour autant changer de cap. Signé en 2015 et arrivant à expiration en 2023, le contrat de performance énergétique « Conception, réalisation, exploitation et maintenance » (Crem) n’a pas été renouvelé. La municipalité a ainsi préféré internaliser un certain nombre de missions, jusqu’ici confiées à des prestataires extérieurs.
Deux entreprises n’en sont pas moins de nouveau sollicitées, après avoir répondu à un appel d’offres. GreenAlp est ainsi en charge de la maintenance et de l’exploitation du réseau, tandis que les travaux sont assurés par Citéos Bouygues.
En dehors de ces deux partenaires, la Ville a renforcé son pôle éclairages urbains et réseaux électriques, qui compte notamment un technicien bornes et coffres électriques et un technicien exploitation et maintenance.
Une internalisation de plusieurs missions autour de l’éclairage public
Pourquoi un tel changement ? « Nous nous sommes beaucoup appuyés sur les huit années de contrat. Nous avions monté une régie à l’époque, avec un conseil d’administration [qui] a permis d’être en lien avec les exploitants, et aux équipes et aux agents de monter en compétences », décrit Maud Tavel, adjointe de Grenoble à la Tranquillité et la Sécurité publiques. Extinction des feux en somme pour la Régie lumière, qui n’a désormais plus de raison d’être.
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Une réflexion sur « Eclairage public : la Ville de Grenoble abandonne sa régie lumière mais continue de renouveler son parc »
Passer aux LED est obligatoire. Tout le monde le fait et je l’ai fait chez moi sans le crier sur les toits.
Mais il est lamentable d’en avoir profité pour détruire les beaux lampadaires en bronze de Grenoble, remplacés par du matériel moche et sans histoire, sans identité et sans âme. Non ce n’est pas ça l’écologie mais qui ne sait pas aujourd’hui que Grenoble est entre les mains de faussaires ?