FOCUS – En amont de la séance publique du Conseil départemental de l’Isère vendredi 29 mars, les deux groupes d’opposition de gauche Uges et IES portent chacun des propositions concernant la jeunesse. Ce alors que l’assemblée doit approuver un rapport dressant l’état des lieux des mesures prises par la majorité depuis 2016, sur fond d’annonce d’un Plan jeunesse deuxième du nom.
À l’occasion d’une nouvelle séance publique du Conseil départemental de l’Isère vendredi 29 mars 2024, les deux groupes d’opposition de gauche comptent bien faire entendre leurs voix sur la question de la jeunesse. S’ils ne s’expriment pas d’une voix commune, les groupes Uges (Union de la gauche écologiste et solidaire) et IES (Isère écologie solidarité) ont en effet chacun des propositions à porter dans le domaine.
Pourquoi la jeunesse ? Parce qu’à l’ordre du jour de la séance figure une délibération visant à approuver l’ensemble des politiques menées par la collectivité depuis l’adoption de son Plan jeunesse en 2016. Dans un rapport d’une dizaine de pages, le Département revient ainsi sur des dispositifs comme la Carte Tattoo Isère ou Coup de pouce jeunes Isère, ou encore ses différents soutiens aux actions éducatives ou de prévention.
Un rapport jeunesse qui laisse les élus Uges sur leur faim
Un rapport qui laisse les élus du groupe Uges sur leur faim. Amandine Germain (PS) rappelle que la majorité a annoncé un nouveau Plan jeunesse pour le printemps 2024, comme l’indique la vice-présidente du Département Martine Kohly dans les colonnes (et sur la page Internet) du journal Isère Mag.
« Ce qui nous est présenté, ce n’est pas un Plan jeunesse, c’est l’état des lieux de ce qui se fait aujourd’hui, un catalogue de ce qu’il se passe », s’agace l’élue.
Or, aux yeux des élus Uges, il est temps de faire de la jeunesse une « grande cause nationale ». « Sans tomber dans la catastrophisme, la génération actuelle hérite d’une planète en mauvais état et d’une situation économique et sociale assez dégradée », estime ainsi Amandine Germain, qui appelle à « des actes politiques forts pour redonner des motifs d’espoir et d’enthousiasme aux jeunes ». Et à prendre soin de leur santé mentale, sujet que le Sénat appelle lui-même à ériger en grande cause nationale.
Premières propositions ? Au chapitre de la réussite scolaire, Simon Billouet (LFI) appelle à l’embauche de services civiques pour agir contre le harcèlement scolaire dans les collèges, une proposition qui avait été rejetée par la majorité départementale en décembre 2023.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 69 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous
2 réflexions sur « Isère : les groupes d’opposition de gauche veulent faire entendre leur voix en faveur de la jeunesse »
Puisqu’il y a Jérôme Cucarollo, grand copain d’Eric Piolle, peut être pourrait-il lui dire de s’intéresser à la jeunesse grenobloise au lieu de faire exclusivement de la politique politicienne au service de son image et de sa carrière ?
Des « grandes causes », on peut en lister des dizaines, entre lesquelles il faut exercer un choix, ce qui permet à une opposition d’exister en mettant en avant celles que la majorité aura jugé moins prioritaires.…
L’argent public étant rare et cher, il faut probablement privilégier les projets structurants que de subventionner des « machins », et en tout état de cause accompagner des projets avec des objectifs mesurables que sponsoriser des frais de structure.