FOCUS - Dans un article - entretien du Figaro, Olivier Véran annonce reprendre la pratique de la médecine... en se tournant vers les soins esthétiques dans une clinique privée. Le député de la première circonscription de l'Isère et ex-ministre de la Santé explique en effet que la neurologie, sa spécialité jusqu'ici, "a trop changé à ses yeux". De quoi susciter l'ironie alors que l'élu martèle son intention de s'adresser au centre-gauche dans la perspective de 2027... voire de 2026 à Grenoble?

L'annonce du grenoblois Olivier Véran dans Le Figaro du 18 mars 2024 n'est pas passée inaperçue. Neurologue de profession, l'ex-ministre de la Santé, ex-ministre du Renouveau démocratique, ex-porte-parole du gouvernement et (toujours) député de la première circonscription de l'Isère, révèle au quotidien national reprendre ses activités professionnelles mais délaisser la neurologie... au profit de la médecine esthétique. Une décision mûrement réfléchie sous le soleil de Miami, précise Le Figaro.

Olivier Véran avait annoncé vouloir "reprendre la blouse"... mais pas au CHU de Grenoble, où il a exercé en tant que neurologue. © Joël Kermabon - Place Gre'net

Olivier Véran avait déjà fait part de son intention de revenir à la médecine dans un entretien accordé au Parisien le 17 février 2024. "La médecine me manque et je vais reprendre la blouse une journée par semaine en parallèle de mon mandat", déclarait-il alors. Un mois plus tard, les choses se précisent dans Le Figaro: "Il a donc choisi de reprendre les études et de rejoindre la médecine esthétique. [...] Il doit se former [...] un jour par semaine", explique le quotidien.

Du CHU de Grenoble au glamour d'une clinique privée

Cette formation, l'ancien ministre va la réaliser auprès des spécialistes de la Clinique des Champs-Élysées, spécialisée dans la chirurgie et médecine esthétique. "D’ici à l’été, il espère avoir obtenu trois diplômes de la faculté de santé de Créteil", indique encore Le Figaro.

Et Olivier Véran d'évoquer sa volonté "d'aider les gens à se sentir mieux dans leur peau, dans leur corps". Mais plus dans leur cerveau? La neurologie "a trop changé à ses yeux", écrit Le Figaro. Sans plus de précisions sur la nature du "changement" en question.