FOCUS – Alors que la Ville de Saint-Égrève refuse de verser la prime pour le pouvoir d’achat rendue possible par décret gouvernemental, la CGT appelle les agents à la grève à compter du vendredi 15 mars 2024. Le maire Laurent Amadieu préfère quant à lui mettre en avant les efforts consentis depuis 2020 que l’octroi d’une prime « one shot » et non budgétée.
S’achemine-ton vers un mouvement social massif parmi les agents de la Ville de Saint-Égrève ? C’est la direction que semble prendre le bras-de-fer entre le syndicat CGT et la municipalité conduite depuis 2020 par l’écologiste Laurent Amadieu. Une grève est ainsi annoncée pour le vendredi 15 mars 2024, avec en toile de fond la prime de pouvoir d’achat exceptionnelle que la mairie de Saint-Égrève refuse de verser aux agents. Une prime dont le gouvernement a fixé par décret en novembre 2023 les modalités d’octroi pour les collectivités territoriales.
Il se trouve que la Ville de Saint-Égrève est parfaitement libre de refuser d’accorder la prime en question. Comme l’indique le décret, les collectivités « peuvent » en effet la verser mais n’en ont aucunement l’obligation. Son montant relève également de leur bon vouloir, du moins jusqu’à un certain point. Ainsi, son montant maximum dépend de la rémunération brute des agents et peut aller de 300 à 800 euros.
La CGT juge que la Ville a les moyens de verser la prime
La CGT déplore fortement le refus de la Ville de Saint-Égrève de verser la prime, en particulier alors que la situation financière de la commune le permettrait. Auprès de Place Gre’net, le syndicat ne manque ainsi pas de rappeler que la municipalité vantait sa bonne santé économique dans son précédent bulletin municipal. Quand bien même celle-ci ajoutait que « la hausse du coût de la vie a aussi impacté fortement les dépenses de fonctionnement de la commune ».
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