FLASH INFO – Le sénateur Les Républicains de l’Isère Michel Savin dénonce les coupes annoncées dans le budget du ministère des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques. Le président du groupe d’études Pratiques sportives et grands évènements sportifs du Sénat s’en est ému par voie de communiqué, le 23 février 2024.
La réduction du budget du ministère des Sports s’inscrit dans les économies de 10 milliards d’euros annoncées par le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire. Des économies, indique Michel Savin, que la majorité (LR) du Sénat avait réclamées « au regard de l’état des finances du pays ». Ce qui ne l’empêche toutefois pas de « déplorer aujourd’hui que ces diminutions de crédits interviennent de manière arbitraire, sans débat préalable au sein du Parlement », décrit le sénateur.
Pour Michel Savin, la réduction du budget du ministère, en l’occurrence une annulation de crédits d’un montant de 50,5 millions d’euros, tombe mal. Et pour cause : « l’année 2024 avait été déclarée année de grande cause nationale pour la pratique sportive dans la perspective des Jeux olympiques et paralympiques de Paris ». Et celui-ci de déplorer : « Elle sera finalement marquée par des coupes budgétaires dans les politiques publiques en faveur du sport ».
La baisse ne devrait pas concerner les Jeux olympiques mais les politiques publiques destinées aux pratiques sportives. Aussi Michel Savin demande-t-il lesquelles : « [Cette baisse] portera-t-elle sur les aides aux collectivités territoriales dans la rénovation et la construction d’infrastructures sportives ? Sur les crédits destinés au Pass’sport ? Aux dotations destinées à l’ANS [Agence nationale du sport, ndlr] ou aux postes de conseillers techniques sportifs ? »
Le parlementaire isérois considère que les baisses annoncées « s’inscrivent dans une tendance plus large de diminution des crédits pour le sport », qui pourrait représenter 130 millions sur 2025 et 2026. Et de conclure en faisant, dès lors, part de ses « inquiétudes persistantes concernant la stabilité à long terme des financements pour le sport », alors que le budget du ministère des Sports « ne constitue même pas 1% des dépenses du budget total de l’État ! »