FLASH INFO – Le Smmag, en lien avec les intercommunalités de la Métropole de Grenoble, du Grésivaudan et du Pays voironnais qui le composent, annonce s’être engagé début février 2024 à participer à hauteur d’un million d’euros à « l’amélioration de la desserte ferroviaire du grand territoire grenoblois ».
Révélé le 5 février 2024, l’engagement financier du Syndicat mixte des mobilités de l’aire grenobloise (Smmag) en faveur du train sur son territoire s’inscrit dans le cadre des projets de contournement ferroviaire de Lyon et d’accès nord au tunnel international Lyon-Turin.
L’État s’est allié à des collectivités locales pour déposer un dossier de demande de subvention à l’intention de l’Union européenne, afin de pouvoir financer des études d’avant-projet détaillé (APD) « de la section française de la liaison entre Lyon et l’entrée de la vallée de la Maurienne avant le tunnel international de base vers Turin ». Ce qui comprend le contournement ferroviaire de l’agglomération lyonnaise, une nouvelle ligne et » des aménagements et interconnexions au réseau ferroviaire régional ».
L’État s’est engagé à hauteur de 85 millions d’euros et les collectivités locales, dont le Smmag, à hauteur de 45 millions d’euros. La demande de subvention porte, quant à elle, sur un cofinancement européen à hauteur de 90 millions d’euros. Outre la centaine de kilomètres de voies nouvelles depuis Lyon jusqu’au tunnel sous les Alpes en Maurienne, l’APD porte également sur le doublement des voies entre Saint-Fons et Grenay, et des connexions entre la nouvelle voie prévue et les lignes qui desservent actuellement Grenoble, Chambéry et Annecy.
Réduire les temps de parcours et augmenter le nombre de TER
Pour le Smmag, le doublement des voies entre Saint-Fons et Grenay « permettra de fiabiliser les temps de parcours entre Grenoble et Lyon » et d’augmenter le nombre de TER. Avec une ligne nouvelle opérant une connexion au niveau de Saint-André-le-Gaz, les TGV partant de Grenoble pour Paris gagneront 5 minutes de temps de parcours, et les TER Grenoble-Lyon 11 minutes, calcule le syndicat mixte. Pour qui ces travaux sont éminemment nécessaires dans la perspective de la création d’un RER métropolitain.
« Ce ne sera […] pas la première fois que le territoire mobilisera des ressources financières pour des aménagements ferroviaires bénéfiques à son territoire et ses habitants, bien que situés pour tout ou partie en dehors de celui-ci », note le Smmag. Et de citer les travaux de pérennisation de la ligne Grenoble-Gap, ou encore l’électrification et le doublement des voies entre Valence et Moirans. Le Smmag précise enfin que le plan de financement d’un million d’euros « ne présage en rien celui pour les futurs travaux ».