EN BREF – La Cinémathèque de Grenoble lance sa nouvelle saison janvier-mai 2024 avec une séance jeudi 18 janvier. Le thème dominant ? « Le corps, apprivoiser l’éphémère ». Une réflexion sur le corps, tant sujet qu’objet, au travers d’une programmation composée de classiques intemporels et de quelques surprises.
Une nouvelle saison s’ouvre pour la Cinémathèque de Grenoble, du mois de janvier au mois de mai 2024, placée sous le signe d’un thème dominant : « Le corps, apprivoiser l’éphémère ». Une saison dense puisqu’une trentaine de films seront à l’affiche de la salle Juliet-Berto en l’espace de quelques mois. Sans oublier des séances à destination des jeunes publics ainsi que plusieurs ateliers.
« À la frontière de l’intime et de l’altérité, le corps est la matière première du cinéma, depuis ses origines. Il est un support, un récit, un langage, un réceptacle. Il est un sujet, un objet, un prétexte, un instrument », décrit la Cinémathèque. Un corps qu’elle souhaite « explorer comme un outils, comme un messager fou de l’âme », qu’il soit « révolte », « indomptable » ou « témoin du temps qui passe ».
Une sélection de classiques (et chefs d’œuvre) par la Cinémathèque
La saison s’ouvre jeudi 18 janvier avec un film de Xavier Dolan, Laurence Anyways (2012), qui raconte un couple, Laurence et Fred, « confronté aux conventions et aux préjugés » lorsque ce dernier décide de devenir une femme. Un film qui compte au casting Melvil Poupaud et Nathalie Baye, ainsi que Suzanne Clément, dont la prestation sera récompensée par le prix d’interprétation féminine Un Certain Regard au festival de Cannes.
La programmation jusqu’au mois de mai se veut riche et variée. Difficile de dénombrer les classiques (et les chefs d’œuvre) qui la composent tant ceux-ci sont nombreux, entre Soleil vert (Richard Fleischer, 1973), On achève bien les chevaux (Sydney Pollack, 1969), Videodrome (David Cronenberg, 1983), ou encore Série noire (Alain Corneau, 1979). Et quelques surprises au milieu, comme une inattendue sélection d’épisodes de la série Buffy contre les vampires (Joss Whedon, 1997 – 2003).
Les plus jeunes ne sont pas en reste, avec un ciné-goûter (au musée Hébert) le 21 février pour découvrir Princes et princesses de Michel Ocelot (2000), ou une sélection de trois courts-métrages de Charlie Chaplin, et son célèbre Charlot, le 18 avril. Enfin, les amoureux du patrimoine auront probablement à cœur de suivre la visite guidée autour de l’histoire des cinémas grenoblois, organisée le 18 février (réservations obligatoires).
Programme complet et informations pratiques sont à retrouver sur le site de la Cinémathèque de Grenoble.
Image de une : On achève bien les chevaux.