FLASH INFO – Le premier comité plénier pour le suivi du Plan de protection de l’atmosphère (PPA) Grenoble-Alpes-Dauphiné s’est tenu le mercredi 13 décembre 2023, sous l’égide du préfet de l’Isère Louis Laugier. L’occasion d’un premier bilan et d’une nouvelle feuille de route.
Le PPA, qui regroupe huit intercommunalités et près de 300 communes, avait été adopté en décembre 2022. Un an après, le comité de suivi, qui « réunit l’ensemble des acteurs de la qualité de l’air sur notre territoire […] a permis de valider la gouvernance mise en place et de faire le bilan de la première année d’application du Plan de protection de l’atmosphère », décrit la préfecture.
La réunion a également été l’occasion de valider la feuille de route pour l’année 2024, « avec une implication forte attendue des différents acteurs », et de lancer la “marque” officielle du plan, baptisée Volont’Air.
Une première année de mise en œuvre du PPA jugée positive
Pour l’heure, les services de l’État estiment que la première année de mise en œuvre du PPA est positive, « grâce à l’implication des acteurs et à leur engagement, qui sera traduit prochainement dans une charte ». La préfecture de l’Isère compte également sur la marque Volont’Air pour donner « une nouvelle ampleur » au PPA, celle-ci s’accompagnant d’un site Internet et d’une « communauté d’acteurs ».
Les objectifs du PPA ? La réduction des émissions et des concentrations de polluants, en allant au-delà des valeurs réglementaires actuelles pour atteindre les valeurs de l’OMS1Organisation mondiale de la santé. en 2030. Le tout déployé autour de six thèmes : le résidentiel tertiaire, les mobilités, l’industrie, l’agriculture, la communication, et un dernier thème « transversal ». « 135 indicateurs de suivi permettent de mesurer l’avancée des actions et font l’objet d’un suivi régulier par l’État », note la préfecture.
Si les signataires du Plan de protection de l’atmosphère Grenoble-Alpes-Dauphiné le présentent volontiers comme un plan ambitieux, ce n’est pas l’opinion de la Ville de Grenoble. Cette dernière annonçait en effet, au mois de février 2023, l’attaquer devant le tribunal administratif en considérant qu’il ne répondait pas aux enjeux environnementaux. « Il est regrettable que les efforts faits par l’ensemble des acteurs locaux soient ainsi minimisés », avait alors réagi la préfecture.
Une réflexion sur « Plan de protection de l’atmosphère Grenoble-Alpes-Dauphiné : la préfecture juge la première année positive »
La toute première chose à faire serait de totalement interdire le chauffage au bois tellement il pollue plus que tout.
Mais non, faut pas déplaire à la bobo sphère verte, faut pas la déranger dans son confort matériel et idéologique.