FOCUS – La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Auvergne-Rhône-Alpes tire la sonnette d’alarme sur le projet Rhônergia, un barrage envisagé sur le Rhône, sur le territoire de la commune de Saint-Romain-de-Jalionas. Selon l’association, la centrale hydraulique représente un danger pour la biodiversité et manque cruellement de réalisme face aux perspectives du changement climatique.
« Nous considérons que sauver et protéger la dernière zone sauvage du Rhône, cette niche de biodiversité, est un devoir pour la vie. » Ainsi s’exprime la LPO Aura pour marquer son opposition au barrage sur le Rhône, entre l’Isère et l’Ain, sur le territoire de la commune de Saint-Romain-de-Jalionas (Balcons du Dauphiné). Aux yeux de l’association, le projet, baptisé Rhônergia et porté par la CNR1Compagnie nationale du Rhône., constitue une hérésie environnementale.
Elle n’est pas la seule : la FNE Aura (France nature environnement), l’association nord-iséroise Lo Parvi, ainsi que l’association régionale de pêche se joignent à la LPO pour faire savoir leur désapprobation. D’autres voix se sont encore fait entendre. Un collectif de citoyens des communes environnantes s’est ainsi formé pour contester le projet, rapporte France Bleu. Et le maire de Saint-Romain-de-Jalionas s’est publiquement prononcé contre, auprès de BFM Lyon.
Des dangers pour la biodiversité, selon la LPO
La LPO s’oppose ainsi à un barrage ? « La LPO est défavorable au développement d’énergies renouvelables générant des impacts négatifs importants pour la biodiversité », précise l’association de protection de la nature.
Et c’est le cas, à ses yeux, du projet de centrale hydroélectrique sur le Rhône. Un fleuve dont « seulement 25 km sont encore indemnes d’aménagements physiques », soit moins de 5 % de ses 545 kilomètres linéaires, comptabilise-t-elle.
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