FLASH INFO – La carte des sites de la candidature des Alpes françaises aux Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2030, présentée mardi 7 novembre 2023, ne prévoit aucune épreuve en Isère. Un « affront » selon les élus d’opposition grenoblois du groupe L’Avenir ensemble en confiance (AEC), qui proposeront un vœu au conseil municipal, lundi 13 novembre. Celui-ci vise à intégrer l’anneau de vitesse de Grenoble et les sites isérois au projet.
La présentation par le CNOSF, mardi 7 novembre 2023, de la candidature des Alpes françaises – portée par les Régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur – aux JO d’hiver 2030, a fait des déçus. « Aucune épreuve n’est à ce stade envisagée à Grenoble, ni même dans la Métropole et dans tout le département de l’Isère », s’émeut ainsi le groupe d’opposition municipal L’Avenir ensemble en confiance (AEC), dans un communiqué diffusé vendredi 10 novembre, en référence à la carte des sites envisagés pour les différentes disciplines.
Hosny Ben Redjeb, élu du groupe, entend donc proposer au conseil municipal, lundi 13 novembre, d’adopter un vœu adressé aux présidents de la Métropole et du Département, Christophe Ferrari et Jean-Pierre Barbier. L’objet ? « Pour l’intégration de l’anneau de vitesse de Grenoble et des sites isérois dans la candidature des Alpes françaises à l’organisation des Jeux 2030″.
« Cet effacement est un véritable affront »
Pour le conseiller municipal, cette candidature avait en effet « vocation à mettre en lumière les alpes sous toutes leurs facettes. Nous étions convaincus que celle-ci devait donc forcément et légitimement inscrire dans son projet notre ville “capitale des Alpes” et ville olympique en 1968 et se dérouler, aussi, dans notre département de l’Isère doté de nombreux massifs alpins », ajoute-t-il. Et de citer les domaines de ski de l’Alpe d’Huez, des Deux Alpes, de Chamrousse ou du Vercors.
« Cet effacement est un véritable affront et pose des nombreuses questions. Et que dire de la pseudo cérémonie tripartite, sinon qu’elle n’est là que pour faire illusion et laisser croire aux 1,3 millions d’Isérois qu’ils n’ont pas été oubliés », poursuit le groupe AEC, évoquant les rumeurs d’une cérémonie d’ouverture dispatchée entre Grenoble, Chambéry et Chamonix.
L’anneau de vitesse rénové pourrait accueillir les épreuves de patinage
« Il est donc encore temps d’intégrer dans ce projet les sites présents dans nos massifs et dans notre agglomération », estiment l’élu et son collègue Olivier Six. Ceux-ci souhaitent notamment que la Métropole et le Département interviennent auprès des présidents des deux Régions, Laurent Wauquiez et Renaud Muselier, pour promouvoir l’anneau de vitesse du parc Paul-Mistral.
Un site qui, « une fois rénové et mis aux normes, pourrait accueillir ces épreuves de patinage lors des JO 2030 et servir par la suite de site d’excellence pour tous les amateurs de glisse », affirment-ils. Le groupe AEC souhaite enfin que « tous les sites Isérois soient pris en compte avec équité et au même titre que ceux des autres sites des Alpes », dans la candidature française.
3 réflexions sur « JO d’hiver 2030 : le groupe AEC veut intégrer l’anneau de vitesse de Grenoble et l’Isère à la candidature des Alpes françaises »
Un anneau de vitesse c’est facilement 80 millions €( plus les frais de fonctionnement les années suivantes). La taxe foncière ayant déjà flambée en 2023 pour les grenoblois, si un tel équipement était mis en chantier, il faudrait s’attendre à une grosse explosion de la fiscalité pour les habitants de l’agglomération. L’olympisme, c’est avant tout vendre du rêve pour éviter les vrais problèmes de notre société.
Si seulement cela pouvait être vrai ! la rénovation de l’anneau de vitesse de Grenoble ramènerez un peu de vie dans cette ville ou il ne se passe plus rien d’original.
Quand je vois tous ces tags cela me fait mal au coeur car j’y ai eu beaucoup de bon souvenirs quand j’étais patineur.
Bravo pour votre initiative, de tout cœur avec vous pour la remise en route de l’anneau de vitesse.