FLASH INFO — Médaille d’argent pour une Grenobloise aux Jeux Olympiques de Tokyo. Après avoir terminé cinquième aux championnats du monde d’aviron en août 2019, Laura Tarantola et sa partenaire de rame Claire Bové ont atteint la deuxième marche du podium à l’épreuve d’aviron en deux de couple poids légers, le 28 juillet.
Née à Annemasse en Haute-Savoie, Laura Tarantola a commencé à pratiquer l’aviron dès l’âge de 14 ans au collège Bayard à Grenoble. Elle officie aujourd’hui au sein du club de l’Aviron grenoblois. Un club qui a rendu hommage à sa championne et à sa partenaire. « Une course où elles ont tout donné pour décrocher cette belle médaille d’argent en finissant à quelques dixièmes de seconde des Italiennes. Bravo à elles, elles entrent dans l’histoire », écrit-il sur Facebook.
Une entrée dans l’histoire qui ne se fait pas sans efforts, rappelait la championne à Place Gre’net en 2019. Au programme, onze entraînements par semaine, soit 20 heures minimum. De l’aviron, évidemment, mais aussi de la musculation, de la natation, du footing ou du ski de fond. « L’aviron est un sport où il faut avoir beaucoup de foncier. Il faut faire beaucoup d’heures de sport pour être très endurant », expliquait la jeune femme.
Endurant et patient ? Alors que les Jeux Olympiques de Tokyo étaient prévus pour juillet 2020, c’est finalement avec une année de retard pour cause de pandémie qu’ils se tiennent. Ironie du sort, l’épreuve à laquelle participaient Laura Tarantola et Claire Bové, prévue le 27 juillet, a elle-même été reportée au 28… en raison d’un risque de typhon. En espérant que rien ne viendra retarder le retour, certainement triomphal, de Laura Tarantola dans sa ville et son club.