FLASH INFO – En amont de la Semaine de l’intégration, la sous-préfète et secrétaire générale adjointe de la préfecture de l’Isère Nathalie Cencic a visité le vendredi 13 octobre les locaux de l’opérateur du programme pour le logement et l’emploi des personnes réfugiées Agir, l’association Alfa3a, afin de « constater sa réussite ».
Déployé sur 44 départements, le programme Agir (pour « accompagnement global et individualisé des réfugiés ») est défini par la préfecture comme « un programme d’accompagnement global et individualisé vers l’emploi et le logement destiné aux personnes bénéficiaires de la protection internationale ». Son ambition ? « Conduire au moins 60 % des réfugiés accompagnés vers l’emploi ou la formation, et 80 % vers le logement », expliquent les services de l’État.
L’Isère compte parmi les premiers départements à mettre en œuvre le programme, en attendant un déploiement sur l’ensemble du territoire national prévu pour 2024. Le tout autour d’un guichet unique départemental, afin d’assurer « un parcours d’intégration sans rupture à tous les réfugiés ». Avec quels résultats ? En l’espace de neuf mois, le programme Agir en Isère a intégré dans son processus d’accompagnement 496 personnes, qui représentent 321 ménages et 47 nationalités différentes.
Lancement jeudi 20 octobre 2022 du programme Agir en Isère, en présence de Sonia Backes, secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté. © Joël Kermabon – Place Gre’net.
Dans le détail, Agir propose un accompagnement social, articulé autour des droits au séjour, des prestations sociales et familiales, de l’accès à la santé ou encore du soutien à la parentalité. Un soutien dans certaines démarches peut également être assuré en fonction du degré d’autonomie des personnes, notamment pour l’ouverture d’un compte bancaire.
L’aide à l’accès et au maintien dans le logement fait également partie du programme. Pour ce qui concerne l’emploi, Agir établit un diagnostic de la situation professionnelle des personnes et les aide à consolider un projet professionnel au travers de recherches de formation adaptées, « en tenant compte de la barrière de la langue ». Un accompagnement direct par des structures comme Pôle Emploi, les Missions locales ou l’Apec sont par ailleurs possibles.
Image de une : Nathalie Cencic lors de sa visite dans les locaux de l’opérateur du programme Agir en Isère. © Préfecture de l’Isère