EN BREF – La Ville de Grenoble a détaillé, jeudi 28 sep­tembre 2023, les actions mises en œuvre par les ser­vices muni­ci­paux et le CCAS en matière de pré­ven­tion des addic­tions et de réduc­tion des risques asso­ciés aux pro­duits psy­choac­tifs. À cette occa­sion, elle a éga­le­ment dévoilé deux spots vidéos visant à sen­si­bi­li­ser les consom­ma­teurs sur l’im­pact de leur consom­ma­tion de drogues.

Les deux spots vidéos, réa­li­sés par Alexandre Lopez et la Scop Tchookar, sont dif­fu­sés sur les réseaux sociaux, depuis ce ven­dredi 29 sep­tembre 2023, par la Ville de Grenoble. Deux clips d’en­vi­ron une minute, qui entendent mon­trer l’im­pact sur les habi­tants des quar­tiers concer­nés d’un simple achat de drogue de la part des consom­ma­teurs. C’est l’une des mul­tiples actions de « pré­ven­tion des addic­tions et des risques asso­ciés » menées par la muni­ci­pa­lité, qui en a dévoilé les grandes lignes, jeudi 28 septembre.

Le constat est en effet inchangé, d’an­née en année. « En France, le niveau de tra­fic de drogues et de consom­ma­tion de pro­duits psy­choac­tifs ne baisse pas, mal­gré un fort inves­tis­se­ment de la police et de la jus­tice et une légis­la­tion parmi les plus répres­sives d’Europe », observe la Ville. Laquelle « ampli­fie » depuis 2019 sa mobi­li­sa­tion sur le sujet, aux côtés du CCAS.

De fait, rap­pelle la mai­rie en pré­am­bule, cette consom­ma­tion – en par­ti­cu­lier lorsque les usa­gers se four­nissent dans un point de deal – a de larges consé­quences, que ce soit sur « la santé des consom­ma­teurs, la tran­quillité des quar­tiers et des habi­tants » ou encore « la vio­lence inhé­rente aux réseaux cri­mi­nels ».

Accompagnement des jeunes et des publics précaires

La Ville de Grenoble agit donc sur de nom­breux volets, en par­te­na­riat avec la Mission inter­mi­nis­té­rielle contre les drogues et les conduites addic­tives (Mildeca), l’Agence régio­nale de santé (ARS) et d’autres structures.

Cela passe ainsi par « la pré­ven­tion dès le plus jeune âge, notam­ment sur les risques liés à l’usage des écrans » – addic­tion sous-esti­mée. Mais aussi par les ren­contres et échanges avec les jeunes, d’une part « en milieu fes­tif », en lien avec les asso­cia­tions de réduc­tion des risques (RDR), comme Avenir Santé, Keep Smiling ou Serein.e.s, d’autre part « dans dif­fé­rents sec­teurs de la ville (évè­ne­ments de la Mission locale, à La Chaufferie, au Transfo, dans les col­lèges, etc) ».