FOCUS – Le Séléné festival tient sa deuxième édition le samedi 9 septembre à Chamrousse, promettant à ses 2 000 festivaliers (attendus) house et techno jusqu’à 5 heures du matin. Si l’association Mountain Wilderness se montre très critique vis-à-vis de ce genre de rendez-vous, qu’elle juge néfaste pour l’environnement montagnard fragile, l’organisateur du festival défend sa dimension « éco-responsable ».
« Une expérience musicale inoubliable tout en mettant en avant des valeurs environnementales et des artistes de talent ». C’est ainsi que les organisateurs du Séléné festival présente la deuxième édition de leur rendez-vous, prévue « au cœur des montagnes de Chamrousse » le samedi 9 septembre 2023 de 15 heures à 5 heures du matin. House et techno sont au programme, avec des artistes comme Oden & Fatzo, Baume, Abr., Meyem ou encore The Dare Night.
House et techno sont au programme du Séléné Festival samedi 9 septembre à Chamrousse. © Séléné Festival
Outre sa programmation musicale, le Séléné Festival promet de nombreuses activités : une friperie « proposant une sélection de vêtements vintage et de pièces uniques », un espace aménagé pour se reposer et admirer la vue, des foodtrucks ou un stand tatouage. Pour se loger, « un camping et des chambres d’hôtels à proximité du festival seront proposés », tandis que des navettes assurent le transport aller-retour depuis la gare de Grenoble le samedi comme le dimanche.
Mountain Wilderness se montre très critique
Alors que la première édition du Séléné Festival a attiré environ 850 personnes, les organisateurs tablent pour 2023 sur plus de 2 000 festivaliers. De quoi susciter un enthousiasme beaucoup plus mesuré de la part de l’association Mountain Wilderness, dédiée à la protection de la montagne. Une organisation qui prône « l’expérience d’une rencontre directe avec les grands espaces, [pour] y éprouver en toute liberté la solitude, les silences, les rythmes, les dimensions, les lois naturelles et les dangers ».
Membre de l’association et co-responsable de sa campagne « Silence ! », Anne-Claire Jude déplore auprès de Place Gre’net « ce type d’évènement régulièrement présent en montagne, la plupart du temps en station, car ces dernières cherchent à diversifier leurs activités afin d’attirer un nouveau public ». Des rendez-vous contre lesquels Mountain Wilderness prend fréquemment position. A commencer par le festival Tomorrowland et ses plus de 20 000 participants.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 58 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous