EN BREF – Accompagné cette fois d’autres élus grenoblois, Nicolas Beron Perez, conseiller municipal délégué au logement, a planté sa tente devant la préfecture de l’Isère pour le second lundi consécutif, le 12 juin 2023, afin d’interpeller l’État sur la crise du logement. Une action médiatique fustigée par l’opposition municipale de droite. Dans un communiqué publié ce mardi 13 juin, le groupe présidé par Alain Carignon accuse la Ville de Grenoble de « démagogie », raillant des promesses que celle-ci ne pourrait pas tenir.
« Campement de Verdun : la démagogie municipale ». Tel est le titre du communiqué diffusé ce mardi 13 juin 2023 par le groupe d’opposition Société civile, divers droite et centre (SCDDC), qui dénonce « la surenchère à l’extrême gauche entre le Dal et la municipalité sur les questions de l’hébergement ». Laquelle « conduit à des actions médiatiques » et, affirme-t-il, « masque la réalité de la problématique du logement ».
Dans le viseur de l’opposition, le Dal 38, qui a notamment occupé durant vingt-quatre heures l’auditorium du Muséum d’histoire naturelle, du 8 au 9 juin, pour réclamer le relogement des familles sans-abri occupant des écoles grenobloises. Mais le groupe présidé par Alain Carignon ciblait surtout la Ville de Grenoble et plus particulièrement Nicolas Beron Perez, qui a de nouveau planté sa tente devant la préfecture de l’Isère, ce lundi 12 juin.
Le conseiller municipal délégué au logement, soutenu cette fois par d’autres élus de la majorité, avait en effet décidé de camper sur la place de Verdun pour le second lundi consécutif, « face à la cécité du gouvernement et au manque de moyens dédiés ». Une réaction – entre autres – au plan « largement insuffisant » dévoilé le 12 juin par le ministère contre la crise du logement.
« Si Grenoble tenait les objectifs de logements sociaux supplémentaires affichés par la municipalité, elle urbaniserait la quasi-totalité des espaces de respiration subsistants dans la ville. »
Mais pour les conseillers municipaux de droite, « les appels répétés d’Éric Piolle à traverser les frontières, les délibérations du conseil municipal sur le logement inconditionnel accordé à quiconque franchit le sol de Grenoble relèvent d’une démagogie absolue ».
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