FLASH INFO – La Ville de Grenoble annonce la création d’un Observatoire local de la vie associative, « pour mieux connaître la vie associative grenobloise et ses besoins ». Première étape : le lancement d’un questionnaire « qui va permettre de dresser un portrait chiffré de la vie associative locale », explique-t-elle. Les associations ont jusqu’au 9 juillet 2023 pour adresser leurs réponses.
« Toute association ayant des activités à Grenoble, quelle que soit son adresse de domiciliation (ou siège social) est invitée à répondre au questionnaire », indique la Ville. Celui-ci peut être rempli en ligne, en version papier à déposer à la Maison des associations, ou lors de temps collectifs dont les dates sont à demander par courriel. « Le questionnaire sera complété par une enquête qualitative durant le printemps 2023 », note encore la municipalité.
Les questions contenues dans le document se veulent très pratiques : le secteur d’activité, le public auquel s’adresse la structure, son nombre de bénévoles ou encore son mode de gouvernance. Mais le questionnaire s’attarde aussi sur les difficultés rencontrées, les éventuelles inquiétudes, et consacre une pleine page aux possibles besoins des associations, en matière d’aides, de formations… ou d’ateliers de sensibilisation, par exemple sur l’égalité des genres ou la laïcité.
L’analyse complète des résultats du questionnaire doit se terminer à la fin de l’année 2023, et s’accompagner « de temps de restitution et de partage […] organisés à partir de janvier 2024″, détaillent les services municipaux. De plus, « après la phase d’enquête, la Ville de Grenoble proposera à l’automne plusieurs temps collectifs pour échanger autour des premiers résultats de l’observatoire et sur des thématiques spécifiques », complètent-ils.
Pourquoi une telle initiative ? « Aujourd’hui, les données relatives aux associations sont très disparates et tout particulièrement au niveau local », estime la Ville. Qui, dès lors, « propose d’associer les associations du territoire à une dynamique collective d’interrogation de la vie associative ». Non sans considérer que la démarche « est essentielle pour construire des politiques publiques répondant aux besoins exprimés et en cohérence avec les spécificités du territoire ».