FOCUS - Le collectif pour la gratuité des transports en commun s'allie à Alternatiba Grenoble et Grenoble citoyenne pour lancer une nouvelle campagne en faveur de la gratuité sur le réseau Smmag, à commencer par le week-end. Mais aussi pour la création d'un RER grenoblois et des investissements massifs pour les transports publics.

Tractages et pétition : voilà les deux moyens d'action qu'ont choisi, fin mars 2023, les partisans de la gratuité des transports en commun sur la région grenobloise  pour leur nouvelle campagne. Ce pour soutenir leur cause mais également la mise en place d'un RER grenoblois, l'amélioration de l'offre de transports publics, ainsi que des investissements "massifs" pour ces derniers comme pour l'ensemble des mobilités douces.

Le collectif pour la gratuité des transports en commun, allié à Alternatiba et Grenoble citoyenne, lance une nouvelle campagne. © Léa Raymond - Place Gre'net

Le collectif pour la gratuité des transports publics n'est pas seul derrière cette campagne. Il est soutenu pas l'association Alternatiba Grenoble et par le collectif Grenoble citoyenne. Un collectif, explique son membre François Auguste - également militant communiste -, qui regroupe "les partis et mouvements³Ades, EELV, Ensemble, Générations, La France insoumise, le PCF et le Réseau citoyen. qui soutiennent la majorité municipale à Grenoble, plus une dizaine de citoyens sans appartenances politiques particulières".

Des divergences mais un accord sur la gratuité des transports

L'alliance n'empêche pas des opinions contrastées. Par exemple, sur la question de la ZFE. Alors que le collectif pour la gratuité se prononce contre, Grenoble citoyenne y est au contraire favorable. Et quand un membre du collectif pour la gratuité appelle à construire plus de parking-relais, le représentant d'Alternatiba Grenoble, Jérémie Cicéron, a du mal à retenir une moue de désapprobation.

François Auguste et Mariano Bona. © Florent Mathieu - Place Gre'net

Des différences d'opinion qui ne pèsent pas sur le consensus autour de la gratuité des transports, tranche François Auguste: "Il y a des désaccords, voire des divergences. Mais nous avons considéré que ces divergences ne devaient pas être un obstacle pour mener cette campagne sur la gratuité".