FOCUS – Le groupe d’opposition présidé par Alain Carignon a relancé, lors du conseil métropolitain du 24 septembre 2021, la question « des divisions de l’exécutif ». S’appuyant sur les dissensions entre la Ville de Grenoble et la Métro au sujet du pont Esclangon, celui-ci tire de sombres conclusions sur l’avenir de la Métropole.
« L’avenir de la Métropole inquiète nombre de nos concitoyens qui craignent les conséquences des divisions de l’exécutif et mesurent sur le terrain les effets de ses incohérences. » Le groupe d’opposition (GO-SCDDC) a rebondi, dans une question orale au conseil, sur la situation du pont Esclangon, reliant Grenoble à Fontaine. Reprochant conjointement à l’exécutif métropolitain et à la municipalité grenobloise « le bilan désastreux » des transports en commun.
Alain Carignon a ainsi parlé d’un syndicat mixte des mobilités de l’aire grenobloise (Smmag) « en panne ». Qui travaillerait avec du matériel roulant « souvent obsolète » et ne disposerait d′« aucun moyen » pour le renouveler.
Cette question aux élus découlait d’un amendement présenté lors du même conseil. En effet, le groupe Une métropole d’avance (Uma) souhaitait expérimenter la gratuité des transports en commun dans l’agglomération. Une gratuité qui fait débat depuis longtemps et avait d’ailleurs fait l’objet d’une manifestation en mars 2021.
Pour Christophe Ferrari, l’affaire était entendue : la question des tarifs du Smmag ne relève plus des compétences de la Métropole, mais bien du syndicat lui-même. Un nouveau débat public au sein même de la majorité qui n’a pas manqué d’attirer les railleries des élus des autres groupes. L’amendement a d’ailleurs été rejeté massivement par tous les élus ne faisant pas partie d’Uma.
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