FLASH INFO – L’Atelier de recherche et de création Arc-Nucléart a reçu le label « Centre collaborateur pour la préservation du patrimoine culturel par traitement par irradiation ». Un label remis le 28 février 2023 par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). La cérémonie s’est tenue au CEA de Grenoble, qui héberge Arc-Nucléart, en présence notamment de représentants du ministère de la Culture et de la Ville de Grenoble.
Arc-Nucléart se définit lui-même comme « à la fois un atelier de conservation-restauration et un laboratoire de recherche ». Un atelier qui travaille sur des objets archéologiques en matériaux organiques (comme le bois ou le cuir) enfouis durant des milliers d’années, mais aussi des objets historiques (comme des sculptures en bois). Ceci au travers du rayonnement gamma et avec des installations dont la taille permet de traiter des objets de grande dimension.
« Depuis plus de 50 ans, les équipes grenobloises d’Arc-Nucléart mettent l’irradiation gamma au service du patrimoine culturel », décrit l’atelier. « Par l’éventail de ses techniques et ses compétences, que ce soit en utilisant l’irradiation gamma ou non, Arc-Nucléart est aujourd’hui un acteur incontournable de la conservation du patrimoine en France et à l’international », affirme-t-il.

Arc-Nucléart travaille notamment sur la conservation et restauration des sculptures en bois via le rayonnement gamma pour les préserver des insectes xylophages. © Arc-Nucléart
L’intérêt de la labellisation ? « Avec cet accord, les deux organisations uniront leurs forces pour promouvoir l’utilisation de techniques nucléaires pour la préservation du patrimoine, permettant d’optimiser les pratiques et diffuser les connaissances conformément aux stratégies de la science ouverte, pour éduquer le public et les générations futures », expliquent les deux partenaires.
« Le soutien de l’AIEA facilitera le partage avec les scientifiques et conservateurs-restaurateurs du monde entier », se réjouit ainsi la directrice d’Arc-Nucléart Karine Froment. Au programme, notamment : l’accueil de scientifiques en provenance du continent asiatique, en vue de les former sur le site grenoblois. « Autant d’opportunités pour Arc-Nucléart de nouer puis d’amplifier de nouvelles collaborations internationales », conclut l’atelier.


