FLASH INFO – « Anticiper, écouter et répondre aux attentes des ménages qu’il loge, lesquels sont souvent confrontés à des situations socio-économiques fragiles ». Telle est la démarche revendiquée par la Société dauphinoise pour l’habitat (SDH), qui a annoncé lundi 27 février 2023 l’obtention du label Livia. Un label délivré par l’association Delphis, prônant une « approche globale, flexible et progressive de la qualité permettant de répondre à la diversité des besoins ».
Pour la SDH, l’inscription dans la démarche Livia a pour objectif de « répondre à la diversité des besoins et des profils de ses locataires tout au long de leur parcours, depuis la demande de logement jusqu’à leur départ ». Si l’expérimentation de la démarche Livia a été lancée en 2019, la SDH y participe pour sa part depuis deux ans. Une dizaine de bailleurs sociaux sont à ce jour impliqués sur l’ensemble du territoire national, mais seulement trois sont labellisés.
Que signifie concrètement la démarche Livia ? « La SDH s’engage sur un socle d’exigences fondamentales, comme la qualité et l’entretien des logements et des parties communes, les délais de prise en charge des demandes clients et des réclamations, l’accompagnement social personnalisé [ou] la qualité de l’accueil des nouveaux locataires », décrit le bailleur social. Qui met encore en avant la personnalisation de certaines prestations, comme envers les personnes âgées ou les accédants à la propriété.
« Le label Livia n’est ni une ligne de départ et encore moins une ligne d’arrivée. C’est une course de fond dans laquelle nous nous sommes engagés voilà bien des années », assure la directrice générale de la SDH, Patricia Dudonné. « Je suis convaincue que la réussite de notre démarche réside aussi dans la “symétrie des attentions”, dans notre capacité à prendre en considération les besoins et attentes de nos collaborateurs, au même titre que ceux de nos clients », ajoute-t-elle.
« Je sais que la SDH est particulièrement mobilisée […] et qu’elle a beaucoup de projets en cours et dans les cartons. Ce qui me réjouit, c’est sa capacité à ne pas opposer la technologie à la relation humaine », déclare pour sa part la déléguée générale de Delphis Charlotte Limousin. Pour qui « la relation humaine reste encore et toujours fondamentale », même si le numérique « a beaucoup modifié les usages et attentes des locataires, notamment en termes de disponibilité et de réactivité ».