FOCUS - L'association grenobloise Issue de secours - Rialto, dédiée à la prise en charge des femmes victimes de violences, a reçu la visite de Sandrine Chaix et de Nathalie Béranger, deux élues de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, le 23 février 2023. L'occasion de découvrir les diverses actions entreprises dans ce domaine mais aussi les projets à venir, dans un cadre plus global.

Deux élues de la Région Auvergne-Rhône-Alpes était en visite au centre de ressources VPI²Violences par partenaire intime de l'association Issue de secours - Rialto de Grenoble, mercredi 23 février : Sandrine Chaix, sa vice-présidente en charge de l'Action sociale, et la conseillère régionale (également conseillère municipale d'opposition de Grenoble) Nathalie Béranger. Deux élues qui connaissaient déjà très bien le nouveau local.

Sandrine Chaix et Nathalie Béranger accueillies à Issue de secours - Rialto, dans un local qu'elles connaissent déjà. © Florent Mathieu - Place Gre'net

Prétexte de la visite? Le financement accordé par la Région à Rialto pour un nouveau logement d'accueil dédié aux femmes victimes de violence. Soit une aide de 15 000 € adoptée en décembre 2022, accompagnée de 1 500 € supplémentaires pour le mobilier. De même qu'une subvention de 10 000 € pour financer des actions de formation dans les lycées de la région.

Rialto : des actions de prévention, à l'hébergement et à l'accompagnement

Issue de secours - Rialto assure en effet des formations et des actions de prévention auprès des jeunes comme des adultes, ainsi qu'auprès des professionnels. Dans ce cadre, elle a notamment été sollicitée par la Métropole de Grenoble. Une activité, parmi d'autres, qui permet à l'association de faire rentrer des fonds et de participer à son objectif de (relative) autonomie financière.

De gauche à droite : Nathalie Béranger, Françoise Paramelle, Sandrine Chaix, Saïda Yaya et Rachel Abderraouf (directrice de Rialto). © Florent Mathieu - Place Gre'net

Rialto gère aussi 82 places d'hébergement pour la mise en sécurité des femmes et de leurs enfants et accompagne plus de 500 victimes par an. Un chiffre inférieur à d'autres structures... lié au fait que l'association prend en charge les personnes en situation de grave danger. Y compris en cas de "risque d'un passage à l'acte homicide", explique Saïda Yaya, sa référente départementale Violences conjugales.