FOCUS – Le FCG et la Ville du Pont-de-Claix ont présenté, lors d’une réunion publique organisée le 8 février 2023, le projet de centre de performance du club de rugby grenoblois, qui verra le jour au sud de la commune. Des installations de haut niveau destinées aux joueurs professionnels et aux jeunes du centre de formation. Le permis de construire devrait être déposé à l’été 2023, avant le coup d’envoi des travaux prévu en 2024, pour une durée de 18 mois.
Le projet, dans les tuyaux depuis mai 2022, est cette fois définitivement sur les rails. Comme annoncé à l’époque, le FCG va bien s’installer au Pont-de-Claix pour y implanter son futur centre de performance sportive. David Dussert, directeur général du club, Michel Blanc, actionnaire du FCG, et le maire Christophe Ferrari ont dévoilé les contours de cet ambitieux projet, mercredi 8 février 2023, lors d’une réunion publique à la Maison des associations du Pont-de-Claix, en présence d’une quarantaine de personnes.
Pourquoi un tel délai de près de neuf mois entre l’annonce et la confirmation ? Les pouvoirs publics (Ville et État), comme le club et les architectes, souhaitaient « s’assurer que ce projet soit réalisable », explique Christophe Ferrari. En cause, les contraintes d’urbanisme et « les risques » liés à la proximité de la plateforme chimique. Des questions aujourd’hui « réglées », promet l’édile.
Un bâtiment de 2 000 m², un terrain d’entraînement et une pelouse synthétique couverte
Évalué à près de 6 millions d’euros – à la charge du FCG -, le projet prendra place de part et d’autre de l’avenue du Maquis-de-l’Oisans, au sud du Pont-de-Claix. Des installations qui seront construites en partie sur le site de l’actuel complexe sportif de l’US 2 Ponts1qui restera résident du complexe sportif et utilisateur du terrain d’honneur, le club de rugby pontois évoluant actuellement en Fédérale 3.
Elles comprendront plusieurs parties : le centre de performance à proprement parler, d’une superficie de 2 000 m², sur deux niveaux (avec musculation, soins, salle vidéo, salle de repos, vestiaires…) ; une pelouse synthétique couverte (de taille modeste) ; et un nouveau terrain d’entraînement qui sortira de terre de l’autre côté de l’avenue. David Dussert décrit la journée type sur le centre : « Le joueur arrive, se change, fait son entraînement, se douche, mange et repart. »
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