FOCUS - La préfecture de l'Isère a dévoilé ce mercredi 28 décembre 2022 les résultats de l'étude de zone du sud grenoblois, réalisée sur 18 communes de l'agglomération. Objectif: évaluer l'impact des polluants issus des activités humaines sur la santé des habitants. Si l'étude conclut globalement à la compatibilité des usages avec les milieux, elle révèle cependant la présence de dioxines dans les sols à proximité des plateformes chimiques de Pont-de-Claix et Jarrie. Des recommandations spécifiques sont donc adressées aux riverains et plus largement - à un degré moindre - à l'ensemble des habitants de Jarrie, Le Pont-de-Claix et Champ-sur-Drac.
L'état des milieux est-il compatible avec les usages qui en sont faits ? La pollution aux abords des plateformes chimiques de Pont-de-Claix et Jarrie est-elle dangereuse pour les riverains ? Telles sont les questions auxquelles devait répondre l'étude de zone du sud grenoblois, lancée fin 2012 sous l'égide du SPPPY2Secrétariat permanent pour la prévention des pollutions et des risques dans la région grenobloise pour se conformer aux objectifs du deuxième Plan national santé environnement. Ses conclusions ont été publiées ce mercredi 28 décembre 2022 par la préfecture de l'Isère.
Ces travaux, réalisés sur 18 communes du sud de l'agglomération grenobloise, ont analysé plusieurs milieux (air, gaz des sols, sols, végétaux) et de nombreux polluants issus des différentes activités humaines dans le secteur (tertiaire, transports, industrie…). Ceci afin d'évaluer l'impact potentiel de ces dernières sur la santé des habitants
Les dioxines issues principalement de la combustion de déchets ou de bois
Selon la préfecture, "l'étude permet de conclure à une compatibilité des usages avec les milieux (air, eau et une large majorité des sols) et qu'il n'est pas nécessaire d'engager des investigations complémentaires". Néanmoins, celle-ci révèle également la présence de dioxines dans les sols, en particulier sur certaines parcelles privées résidentielles situées à proximité de la plateforme chimique de Pont-de-Claix et de l'usine Arkema de Jarrie.
Composés chimiques provenant principalement de la combustion de déchets ou de bois, les dioxines s'accumulent dans l'environnement et dans la chaîne alimentaire. "La pollution aux dioxines peut venir d’activités anciennes ou d’une remobilisation de pollution contenue dans des poussières, voire de pratiques actuelles incorrectes : brûlage de déchets en cheminée, brûlage de déchets verts", précise le communiqué.
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