EN BREF - Rassemblés devant les grilles de l'établissement grenoblois, mardi 24 janvier 2023, les enseignants du collège Vercors ont débuté un mouvement de grève reconductible. Ils protestent contre la suppression de 28 heures d'enseignement dans leur dotation horaire, à partir de la rentrée de septembre 2023. Une baisse des moyens qui, selon les grévistes, risque d'avoir de lourdes conséquences pour les élèves comme pour les professeurs.
Enseignants, parents et même quelques élèves. Ce mardi 24 janvier 2023, ils étaient une trentaine à se rassembler dès 9 heures, sous un froid glacial, devant le collège Vercors, à Grenoble. La communauté éducative de cet établissement du secteur 52Abbaye-Jouhaux - Châtelet - Teisseire - Malherbe, classé en Réseau d'éducation prioritaire (Rep), a en effet entamé une grève illimitée et reconductible, ce même jour, contre la baisse des moyens prévue à la rentrée prochaine.
C'est l'annonce, lundi dernier, de la nouvelle dotation horaire globale (DHG) attribuée par la direction académique qui a mis le feu aux poudres. Comme le collège Lucie-Aubrac, mobilisé pour les mêmes raisons depuis lundi 23 janvier, le collège Vercors est ainsi affecté dès l'année 2023-2024 par "la suppression de 28 heures, ce qui correspond à une classe sans qu'on perde de classe", précise un enseignant.
Des heures pour les demi-groupes ou l'aide aux élèves non francophones
Ces heures d'enseignement supplémentaires sont en effet destinées à "mettre en place des projets et dispositifs spécifiques pour les élèves", explique Soundouce Khalal, professeur d'anglais. Exemples : celles-ci "permettent aux profs d'avoir des demi-groupes en sciences pour l'expérimentation, d'apporter de l'aide aux élèves non francophones grâce aux cours d'anglais, sciences et maths FLE (français langue étrangère)", ajoute-t-elle.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 52 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous