FLASH INFO – Pour le groupe Vinci, c’est une « étape importante » pour son « plan de décarbonation ». Par voie de communiqué, l’entreprise, « leader mondial des concessions, de l’énergie et des constructions », annonce avoir obtenu en 2022 des niveaux supérieurs d’accréditation ACA (Airport carbon accredition) pour les aéroports de son réseau. Dont l’aéroport Grenoble-Alpes Isère.
L’aéroport de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs est ainsi dorénavant accrédité ACA 3. De même que les aéroports Chambéry-Savoie Mont-Blanc et Clermont-Ferrand Auvergne. Toujours en région Auvergne-Rhône-Alpes, l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry a, pour sa part, décroché une accréditation ACA 4+, soit la plus élevée. Vinci ambitionne par ailleurs de faire de Saint-Exupéry un aéroport « zéro émission nette de carbone » d’ici 2026.
Les actions mises en place, selon Vinci ? Des « mesures de sobriété et d’efficacité énergétique », l’installation de centrales solaires oui de « puits carbone […] pour séquestrer les émissions résiduelles ». Ou encore le « déploiement de l’hydrogène carboné », avec notamment une station d’hydrogène gazeux à destination des véhicules légers qui doit voir le jour en 2023 à l’aéroport de Lyon.
L’aéroport Grenoble-Alpes Isère a obtenu l’accréditation ACA 3, comme de nombreux autres aéroports du réseau Vinci. © Vinci Airport
L’aéroport Grenoble-Alpes Isère indique, quant à lui, avoir réduit sa consommation d’électricité « grâce à la mise en place d’éclairages à Led sur le parking avions, dans les terminaux et les parkings passagers de l’aéroport, et une gestion plus fine de l’éclairage dans sa globalité, comme l’extinction des parkings passagers la nuit ». Tout en se tournant vers des solutions électriques pour ses engins de piste et ses véhicules d’exploitation.
L’accréditation ACA dépend de l’ACI (Airports Council International), organisation internationale des administrations aéroportuaires visant à unifier les normes de l’industrie. Ce avec un pilotage, revendiqué indépendant, par la société de conseil en environnement canadienne WSP Global. Selon les études, le trafic aérien dans le monde représenterait de 2 à 4 % des émissions responsables du réchauffement climatique.