FLASH INFO – Les services de la préfecture de l’Isère et les équipes de l’aéroport Grenoble-Alpes Isère de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs ont procédé à un exercice d’organisation de réponse de la sécurité civile (Orsec), mardi 29 novembre 2022. Principe de l’exercice en question ? « Simuler un accident d’aéronef causant de nombreuses victimes ».
« L’exercice a pour objectif d’évaluer la capacité de réponse et de coordination des différents acteurs et de l’aérodrome en termes de gestion de crise et trafic », décrit la préfecture. La simulation permettant, entre autres, de tester la communication entre services, la prise en charge des victimes ou l’opérationnalité des locaux. « Le retour d’expérience permettra ensuite d’améliorer la rapidité d’action et de définir des pistes d’amélioration dans le processus », notent encore les services de l’État.
Le scénario : la simulation d’un accident « causant de nombreuses victimes »
En détail, l’exercice imaginait le dysfonctionnement d’un appareil de transport de passagers durant son atterrissage, un jour de forte affluence et de forte activité. Résultat du scénario catastrophe ? Un accident « causant de nombreuses victimes et impactant fortement la navigation aérienne ». Le tout avec mobilisation du Sdis et du Samu, plus mise en œuvre du système Sinus (Système d’information numérique standardisé) pour recenser les victimes.
Les participants à l’exercice ? Outre la préfecture de l’Isère, le Sdis et le Samu, celui-ci impliquait également les équipes de l’aéroport Grenoble-Alpes Isère, la direction de la sécurité de l’Aviation civile et le service de la navigation aérienne. Sans oublier la brigade de Gendarmerie des transports aériens, l’Agence régionale de santé, le parquet de Grenoble et les municipalités environnantes1Brezins, La Côte-Saint-André, La Frette, Saint-Etienne-de-Saint- Geoirs, Saint-Siméon-de-Bressieux..
L’exercice, d’importance, a nécessité la fermeture au trafic de l’aéroport du mardi 29 novembre à 15 heures au mercredi 30 novembre à 7 heures. « Le plan d’urgence aérodrome fait l’objet a minima d’un exercice d’urgence générale tous les deux ans et d’un exercice local pendant l’année intermédiaire », rappellent les services préfectoraux. Des exercices partiels, sur une partie précise des outils de crise, sont aussi fréquemment réalisés.