FLASH INFO — Alors que le secteur de l’aviation est fréquemment pointé du doigt pour son coût environnemental, Vinci Airports cherche à “verdir” son réseau. Dernier exemple en date : la signature d’une convention entre l’Aéroport Grenoble-Alpes et la Ligue protectrice des oiseaux.
« Cette collaboration permettra à l’aéroport Isérois d’identifier et valoriser les enjeux de la biodiversité propres à son exploitation à travers le suivi des espèces présentes », écrit l’opérateur. Qui annonce encore des échanges entre les équipes de l’aéroport et la LPO, « afin de mieux connaître les espèces et leurs comportements sur l’exploitation ».
Et mieux faire cohabiter avions et oiseaux, deux espèces de volatiles radicalement différentes ?
« L’objectif est de préserver la sécurité aéroportuaire tout en continuant d’améliorer l’évaluation des risques aériens que peut engendrer la présence d’oiseaux pour les aéronefs en cours de vol », confirme Vinci. Des « mesures de prévention respectueuses de la biodiversité » sont également à l’ordre du jour.
L’activité des oiseaux est-elle si fréquente sur le site de l’aéroport Grenoble-Alpes ? « L’aéroport de Grenoble est (…) traversé, aux abords de la piste, par un couloir de passage des oiseaux migrateurs favorisant la présence d’une biodiversité aviaire exceptionnelle », écrit Vinci Airports. Un « suivi régulier des inventaires aviaires » est dès lors réalisé, conclut le groupe. Sans préciser toutefois les espèces les plus courantes observées sur le site.