FOCUS – La Ville de Grenoble a adopté une majoration de 60 % de la taxe d’habitation pour les résidences secondaires qui représente une hausse moyenne de 160 euros par an. Objectif affiché ? Inciter les propriétaires à remettre leurs biens sur le marché locatif. De quoi susciter au mieux l’interrogation, au pire la colère, dans les rangs de l’opposition.
Pour Nicolas Beron-Perez, conseiller municipal de Grenoble délégué au Logement, c’est une « mesure de justice sociale ». La mesure en question ? Une majoration de 60 % de la taxe d’habitation pour les résidences secondaires. Le conseil municipal du lundi 27 septembre 2021 a approuvé la décision, qui fixe désormais le taux de la taxe d’habitation pour ces résidences à 34,43 %. Soit une hausse en moyenne de 160 euros par an.
Nicolas Beron-Perez considère la hausse de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires comme une « mesure de justice sociale ». © Place Gre’net
L’objectif est double, explique Nicolas Beron-Perez. D’une part, « faire participer celles et ceux qui en ont les moyens » car, en France, « seuls 3 % des ménages modestes possèdent une résidence secondaire ». D’autre part, inciter les propriétaires à remettre sur le marché locatif leurs biens immobiliers plutôt que de les laisser inoccupés. À Grenoble, 4300 logements seraient ainsi concernés et 6300 sur l’ensemble du territoire métropolitain.
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