FLASH INFO – Alors qu’un premier comité de suivi sur les zones à faibles émissions (ZFE) se tient mardi 25 octobre 2022 sous la houlette du ministre de la Transition écologique, Christophe Ferrari lance un appel au soutien de l’État pour les ZFE. Le président de la métropole grenobloise estime en effet que les territoires ne peuvent « assumer seuls » les mesures d’accompagnement que suppose leur mise en place.
Un soutien de l’État pour les zones à faibles émissions ? « C’est ce que nous rappelons inlassablement au niveau national », déclare Christophe Ferrari. Et ce dernier de mentionner notamment un vœu adopté par le conseil métropolitain de Grenoble le 30 septembre 2022, qui réclame plusieurs engagements de la part de l’État. À commencer par la création d’un « grand plan d’investissement en faveur de la mobilité du quotidien, qui financerait majoritairement le RER de l’aire grenobloise ».
Signalisation d’une zone à faibles émissions. Le président de la Métropole Christophe Ferrari appelle à un accompagnement, notamment financier, de l’État en direction des territoires pour la mise en place des ZFE. © Grenoble-Alpes Métropole
Les autres mesures demandées ? Une baisse de la TVA à 5,5 % pour les transports publics et « les services de mobilités douces et partagées ». Mais aussi des aides financières pour l’achat ou la location de véhicules à faibles émissions, neufs ou d’occasion. Ainsi que l’extension du prêt à taux zéro pour l’achat de ces mêmes véhicules. Le prêt à taux zéro est en effet actuellement uniquement valable, à titre expérimental, sur quelques agglomérations.
Enfin, la Métropole appelle au soutien à la filière rétrofit, autrement dit la conversion des véhicules afin qu’ils deviennent moins polluants. Mais aussi à la reconnaissance du BioGNV comme carburant à très faible émission. Et à une refonte de la classification Crit’Air « prenant en compte les émissions de gaz à effet de serre », alors que seules les émissions de particules fines sont actuellement retenues pour établir le classement d’un véhicule.
2 réflexions sur « Zones à faibles émissions : le président de la Métropole Christophe Ferrari appelle l’État à soutenir les territoires »
C’est vraiment du grand guignol. D’un côté il interdit à tout-va, de l’autre il dit qu’il n’a pas les moyens. Qu’il fasse ce qui est possible et raisonnable, point. Pourquoi veut-il encore plaire à ses ex amis verts qui l’assassinent en coulisses ?
Dommage qu’en guise de président de la Métropole avec chauffeur, nous ayons un ignare de la chose scientifique, de l’écologie la vrai, un démagogue politicard qui ratisse selon les modes et le vent , prêt à discriminer avec les ZFE ceux qui ne sont pas de sa caste à +100 000 € de rémunération par an, des Français incapables de changer leur vehicule 👎