FOCUS – Alexis Jolly a dressé un premier bilan, ce samedi 1er octobre 2022, aux Avenières Veyrins-Thuellin, de ses 100 premiers jours en tant que député Rassemblement national de la 6e circonscription de l’Isère. Déroulant les thèmes habituels de son parti, l’élu RN s’est posé en « député de terrain », par opposition, selon lui, à sa prédécesseur Cendra Motin (LREM). Alexis Jolly n’en fait d’ailleurs pas mystère, il entend s’ancrer localement afin de s’inscrire dans la durée.
En arrivant aux Avenières Veyrins-Thuellin, difficile de repérer sa permanence parlementaire, pourtant située en plein cœur de cette petite commune nord-iséroise de 7800 âmes. Le bâtiment a conservé l’ancienne enseigne d’un magasin de chaussures, en attendant sa rénovation imminente, prélude à l’inauguration prévue le 14 octobre 2022. « C’est simple, à notre image », commente Alexis Jolly. Une image que souhaite justement renvoyer le député Rassemblement national de la 6e circonscription de l’Isère.
Cela fait un peu plus de 100 jours que l’ex-conseiller métropolitain et municipal à Échirolles a migré dans le Nord-Isère. Le 19 juin 2022, Alexis Jolly ravissait la circonscription, avec moins de 700 voix d’écart, à la députée LREM sortante Cendra Motin, devenant ainsi le premier député RN du département. Celui-ci a donc profité, ce samedi 1er octobre, du passage de ce cap symbolique pour « faire le point sur les 100 premiers jours de [son] action » à l’Assemblée nationale.
« Un député de terrain, qui ressemble aux habitants de la circonscription »
Alexis Jolly loue d’abord le bilan du groupe Rassemblement national, qui « s’inscrit dans une opposition constructive » et dont les 89 députés « le placent comme la principale force d’opposition à Emmanuel Macron1si l’on n’additionne pas les députés de la Nupes ». « On s’est rendu compte qu’on avait la possibilité de bloquer des lois, de déposer des amendements, donc la majorité, contrairement au mandat précédent, est obligée de négocier et faire des compromis », se félicite-t-il.
Revenant à son propre cas, le député RN martèle son leitmotiv : « J’ai voulu, dès le premier jour de mon élection, faire l’inverse de ma prédécesseur, c’est-à-dire être un député de terrain, un député qui ressemble aux habitants de la circonscription. » D’où son choix « d’aller à la rencontre des acteurs locaux ».
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