DECRYPTAGE - La Métropole de Grenoble fait-elle face à la menace d'un manque d'eau potable? Alors que son territoire (et l'ensemble du territoire isérois) est classé en niveau 4 d'alerte sécheresse, Les services métropolitains se veulent (très) rassurants, même si quelques hameaux plus excentrés pourraient rencontrer des difficultés… La nappe phréatique de Grenoble se porte également bien... mais pour quel usage?
"Il n’y aura pas de manque d’eau potable sur toute la zone urbaine de Grenoble", affirme Nicolas Lesur. Le directeur-adjoint de la régie Assainissement de la Métropole de Grenoble se veut rassurant quant à la situation du bassin grenoblois face à la forte sécheresse de l'été 2022.
Une sécheresse qui entraîne de nombreuses restrictions de consommation sur le département, avec son classement en niveau d'alerte maximum par la préfecture.
Ce niveau d'alerte a conduit la Métropole comme la Ville de Grenoble à adresser des recommandations à ses habitants. Au-delà des interdictions, comme de laver sa voiture ou de remplir sa piscine, il est ainsi conseillé de ne faire des lessives que lorsque la machine est pleine. Mais aussi de ne pas laisser couler l'eau en faisant sa vaisselle, ou encore de limiter la durée de sa douche. Une façon d'économiser l'eau... et de réduire sa facture au passage.
De l'eau en abondance... mais quelques hameaux en difficulté
Reste que la situation est tout sauf désespérée. De fait, la grande région grenobloise est alimentée en eau potable par deux grands champs captants, qui dépendent du Drac et de la Romanche.
"Nous avons d'énormes volumes d'eau disponibles, bien au-dessus des besoins de la Métropole", explique Nicolas Lesur. "Et même si on voit de légères variations de la hauteur de nappe, cela n'a aucune incidence sur notre capacité à fournir de l'eau", ajoute-t-il.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 76 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous
Une réflexion sur « Sécheresse : le point sur les réserves d’eau potable et la nappe phréatique de Grenoble et son agglomération »
19,98 % de l’eau perdue dans des fuites à Grenoble ! Et si on réparait les canalisations au lieu de gaspiller des millions d’euros en faux semblants bidons pour « capitale verte » ?