FOCUS - Alors que les arbres, et plus généralement la végétation, souffrent eux aussi de la chaleur et de la sécheresse, la Ville de Grenoble dresse un état des lieux du stress ressenti par le monde végétal... et des stratégies mises en place pour faire face aux effets du réchauffement climatique.
L'été 2022 propose un cocktail détonnant, à défaut d'être désaltérant: Grenoble fait face à de fortes chaleurs, avec des poussées caniculaires récurrentes, ainsi qu'à une sécheresse de niveau 4, autrement dit le plus haut niveau possible. "Nous sommes dans une situation sans précédent", résume Anne-Sophie Mellet-Breton, responsable du pôle arbres et aménagement au service "nature en ville" de la Ville de Grenoble.
Face à cet épisode compliqué, la municipalité grenobloise a en effet tenu à faire le point sur la manière dont les végétaux affrontent la situation, et sur l'adaptation des services aux mesures de restrictions. Ainsi, par arrêté préfectoral, les communes classées en niveau 4 sécheresse doivent-elles limiter leur consommation en eau, y compris l'arrosage des différents espaces verts.
Des arbres touchés par la sécheresse et la canicule
Dès lors, les arbres s'adaptent, explique Anne-Sophie Mellet-Breton. Quitte à “sacrifier” une partie de leur feuillage et de leurs branchages pour resserrer leur consommation en eau sur leurs fonctions vitales.
Autre réflexe, moins visible: alors que le sol est plus chaud, y compris sur 20 centimètres de profondeur, les racines des arbres vont aller chercher plus loin des traces d'humidité. Ce qui demande un effort... et donc plus d'eau.
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Une réflexion sur « Canicule et sécheresse : quelle stratégie végétale pour la Ville de Grenoble face au réchauffement climatique ? »
En voilà des arbres dont le système racinaire allait chercher l’eau au profond de la terre. La mairie les a abattus.
https://www.youtube.com/watch?v=OKqFAbbO6ws