FOCUS – Situés au cœur de jardins et parcs verdoyants, les onze musées du Département de l’Isère organisent de nombreux événements tout au long de l’année. Cet été, face aux fortes chaleurs, habitants et visiteurs peuvent se réfugier à l’ombre des cèdres ou des lilas, au détour d’une visite culturelle ou d’une simple promenade. En effet, ces établissements accueillent les curieux qui souhaitent mêler culture et nature.
Contempler les Alpes du point de vue de l’artiste coréenne Ji-Young Demol Park, ou encore plonger dans le passé en se perdant parmi les fleurs… Cet été 2022 s’annonce riche et rafraîchissant dans les musées isérois ! Grenoblois et visiteurs sont ainsi tous invités à découvrir des expositions culturelles variées et à s’émerveiller devant la richesse botanique de chaque site.
Des musées « dans des environnements paysagers exceptionnels »
« Nos onze musées départementaux sont non seulement gratuits, mais aussi implantés dans des environnements paysagers exceptionnels et installés dans des édifices patrimoniaux remarquables. Ils vous accueillent tout l’été. Alors, n’hésitez plus, destination musées ! », encourage Jean-Pierre Barbier, président du Département de l’Isère.
Exemple emblématique de cette richesse naturelle et culturelle : le musée de la Révolution française, implanté sur le domaine de Vizille. En se promenant dans les allées du parc, petits et grands pourront ainsi prendre le temps d’observer la faune et la flore locales.
Cygnes, hérons cendrés, paons… et d’autres animaux peuplent ce lieu de verdure au cœur des montagnes. Un espace de détente qui reçoit aussi des artistes au style unique, venant présenter leur installation au grand public, en plein air.
L’objectif ? « Surprendre les visiteurs habitués et changer leur regard sur le parc, inviter le public occasionnel à découvrir l’art autrement dans cet écrin naturel majestueux », indique le Domaine de Vizille.
Élargir sa culture historique tout en déambulant sous les arbres en fleurs
Autre occasion de découvrir l’importante biodiversité locale en y mêlant culture historique et artistique : l’exposition « Jardins. La Belle Époque ! », qui dure jusqu’au 6 novembre 2022 à la Maison Bergès de Villard-Bonnot. Celle-ci fera le bonheur des amateurs d’histoire et de botanique en propulsant les visiteurs deux siècles plus tôt.
« À l’orée du XXe siècle, la passion pour les végétaux gagne un grand nombre d’amateurs, alors que l’horticulture professionnelle se développe, portée par l’acclimatation de plantes exotiques et par de nombreuses innovations technologiques », rappelle le Département. Ainsi, en mettant en scène divers paysages dans les salles et les jardins du musée, la Maison Bergès rend-elle compte de cette ‘gardenmania’ qui saisit le XIXe siècle.
Envisager la nature par le biais de l’art
Nombreux sont les musées du Département qui organisent cet été des expositions traitant de la relation homme-nature. Dans un contexte écologique inquiétant, ils proposent ainsi de s’informer sur la nature afin de mieux la préserver, en l’envisageant sous un nouvel angle, par le biais de l’art notamment.
En ce sens, le musée Hébert accueille Ji-Young Demol Park et ses œuvres jusqu’au 28 novembre 2022. Lors de ses randonnées, l’artiste coréenne croque les paysages qui lui font face. Des « émotions visuelles » pour reprendre ses termes, précieusement gardées dans son carnet de voyage.
Les esquisses permettent ensuite la création d’œuvres de plus grand format dans son atelier. Les montagnes alpines, présentées à l’encre et à l’aquarelle, témoignent d’un « singulier métissage pictural, entre Asie et Occident », selon le musée Hébert. Un véritable moment d’apaisement.
Mais ce n’est pas tout. Le jardin du musée Hébert est labellisé « jardin remarquable ». Bon à savoir pour les visiteurs qui souhaiteraient prolonger cette parenthèse contemplative ! L’occasion de flâner entre thuya, nymphéa, hêtre pourpres du Canada et roseraie, à proximité de diverses sources d’eau.
2 réflexions sur « Les parcs et jardins des musées du Département de l’Isère, sources de rafraîchissement face aux fortes chaleurs »
petite coquille ! à l’encre… pas l’ancre ! 😉
C’est corrigé, merci !