FOCUS – L’adjointe à la culture Lucille Lheureux a présenté, jeudi 7 juillet, la politique culturelle 2022 – 2026 de la Ville de Grenoble, adoptée en conseil municipal le lundi 11 juillet. Regroupées dans une délibération cadre, ces mesures visent à soutenir l’ensemble des acteurs de la culture. Des propositions qui vont des nouveaux projets d’établissement des équipements culturels municipaux – comme la bibliothèque, le conservatoire et le muséum – aux dispositifs d’accompagnement des artistes et des structures associatives.
Le monde de la culture est loin d’être à la fête, après deux années de crise Covid marquées par une activité au ralenti – entre consignes sanitaires, fermetures d’équipements et annulations d’événements en cascade – et des restrictions budgétaires importantes liées à des pertes de financements publics. Dans ce contexte, la Ville de Grenoble a souhaité le « défendre par un certain nombre de mesures », réunies dans une délibération cadre sur sa politique culturelle 2022 – 2026, adoptée en conseil municipal ce lundi 11 juillet 2022.
Lucille Lheureux, adjointe à la culture, a présenté à la Bibliothèque d’étude et du patrimoine, la politique culturelle de la Ville de Grenoble soumise au conseil municipal ce lundi 11 juillet 2022. © Manuel Pavard – Place Gre’net
« À l’heure où certaines collectivités se désengagent dans ce domaine [référence notamment à la Région Auvergne-Rhône-Alpes], nous pensons au contraire qu’elles doivent être un soutien clair », a affirmé l’adjointe à la culture Lucille Lheureux, jeudi 7 juillet, en présentant ces propositions de la majorité.
Un engagement illustré, se félicite-t-elle, par « le maintien du budget de la culture », évalué à environ 27,4 millions d’euros par an, soit « 174 euros par habitant ».
Politique culturelle : des garanties sur « la liberté de création et l’indépendance »
La politique culturelle municipale se décline en quatre priorités transversales : l’égalité entre les femmes et les hommes ; l’universalité, « en donnant des moyens renforcés à des publics prioritaires » (petite enfance, adolescence et personnes précaires) ; la responsabilité « face à l’empreinte écologique et à la question climatique » ; et la démocratie, en associant le plus possible habitants, usagers et artistes à la vie des structures culturelles.
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