FOCUS – Laurent Prévost, préfet de l’Isère, Anne-Maëlle Cantinat, représentante de l’Agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes, et Jean-Pierre Barbier, président du Département, ont signé ce lundi 20 juin 2022 le premier contrat départemental de prévention et de protection de l’enfance. Conclu pour une durée de trois ans, celui-ci fixe les engagements réciproques de l’État, de l’ARS et du Département. Treize objectifs y sont associés, avec des mesures concrètes destinées à accompagner les enfants et les familles ainsi que les jeunes majeurs.
Cela faisait plusieurs mois qu’ils travaillaient dessus mais ils « attendaient la fin de la période de réserve pour procéder à la signature », indique Laurent Prévost. Ce lundi 20 juin 2022, le préfet de l’Isère, le président du Département Jean-Pierre Barbier et la cheffe du pôle offre de soins de la délégation départementale de l’Agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes Anne-Maëlle Cantinat ont signé, en préfecture, le premier contrat départemental de prévention et de protection de l’enfance pour la période 2022 – 2024.
Ce contrat s’inscrit notamment dans la stratégie nationale de prévention et de protection de l’enfance, « élaborée après une concertation étroite entre le gouvernement, l’Assemblée des départements de France et l’ensemble des acteurs du secteur », précise le préfet. Celle-ci « vise à protéger et émanciper des enfants qui, au départ, n’ont pas tous les mêmes chances », ajoute-t-il.
Une stratégie nationale basée sur « les 1000 premiers jours de l’enfant »
Cette stratégie « part d’un constat », explique Laurent Prévost. « Les inégalités peuvent se creuser dès la petite enfance, c’est-à-dire les 1000 premiers jours de l’enfant. » C’est sur cette période, allant « de la grossesse jusqu’au seuil de l’école maternelle », qu’est basé l’accompagnement. Objectif : garantir les droits des enfants à la santé, à l’éducation, à la sécurité affective et à l’autonomie après 18 ans.
Le dispositif repose sur quatre engagements : agir le plus précocement possible pour répondre aux besoins des enfants et de leur famille (santé, protection maternelle et infantile, accompagnement pré et post-natal) ; sécuriser les parcours des enfants protégés et prévenir les ruptures (développement des places d’accueil, renforcement du contrôle et inspection des structures) ; donner aux enfants les moyens d’agir et garantir leurs droits ; préparer leur avenir et sécuriser leur vie d’adulte (accompagnement global, accès aux droits, contrats jeunes majeurs).
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