FOCUS - Des éducateurs et salariés d'associations partenaires du Département dénoncent "une gestion comptable de la protection de l'enfance" et demandent plus de moyens pour accomplir leurs missions. « Étonnement » en retour de la collectivité, dont la vice-présidente Sandrine Martin-Grand juge que les missions sont établies avec les acteurs de terrain, et que le budget est adapté en fonction des besoins.
"On est venus dire “attention, c'est de pire en pire, réagissez !”… mais je pense qu'ils s'en foutent." Ce propos amer, c'est Nicolas, éducateur spécialisé dans la protection de l'enfance, qui le tient. Mardi 28 janvier, plusieurs salariés d'associations partenaires du Conseil départemental de l'Isère se réunissaient ainsi devant l'Hôtel du Département de Grenoble. Objectif ? Dénoncer "l'amateurisme" et le "manque de bienveillance" de la collectivité.
La date n'a pas été choisie par hasard : ce même mardi, le Département présentait à ses agents le schéma Enfance et famille, en vigueur pour quatre ans depuis le début de l'année. Cependant, les tracts distribués aux agents sortant de la présentation concernaient pour leur part… la mobilisation contre la réforme des retraites. Avec, conjonction des luttes oblige, l'appui de quelques Gilets jaunes et de syndicalistes cheminots.
"Les éducateurs n'en peuvent plus"
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