FIL INFO – La fusée Space Buzz s’est arrêtée dans la cour du collège Nelson-Mandela de Pont-de-Claix. Pendant cinq jours, jusqu’au vendredi 20 mai 2022, le dispositif propose d’envoyer les enfants dans l’espace grâce à la réalité virtuelle. Une expérience qui vise à sensibiliser au climat ces astronautes en herbe.
La fusée factice de la fondation Space Buzz s’est arrêtée lundi 16 mai au collège Nelson-Mandela de Pont-de-Claix et y restera jusqu’à vendredi 20 mai 2022. À l’intérieur, les enfants vivent une expérience de réalité virtuelle de cinq à dix minutes qui leur permet de voir la Terre comme la voit un astronaute.
Financé par le programme Erasmus +, l’évènement, qui inscrit dans le cadre de Grenoble Capitale verte européenne 2022, veut pousser le public à faire encore plus d’efforts pour le climat.
Ce moment dans l’espace bouleverse la vision que certains ont de la planète bleue, comme le raconte Zaka, 9 ans, à la sortie de la navette. « On a vu la Lune, notre planète Terre de loin, des satellites. Je n’avais jamais vu à quel point le monde était beau ! » Samia, sa mère, ne peut qu’aller dans son sens « Ça nous sensibilise sur la beauté de notre planète. Ils nous ont aussi montré la fonte des glaces. »
L’objectif est de faire en sorte que tous les enfants montés dans le vaisseau deviennent des ambassadeurs de la Terre. Un exercice réussi pour Samia. « Nous sommes déjà plutôt sensibles à ça. Zaka et sa sœur sont fans d’astronomie. Nous venons de Romans-sur-Isère pour que nos enfants aussi prennent conscience des enjeux ».
Un projet éducatif qui s’inscrit aussi sur le long terme
Pour préparer l’atterrissage de Space Buzz, des écoles et collèges de l’agglomération grenobloise ont participé à tout un programme éducatif autour de ce projet : le Space Consortium. Le plan a impliqué plusieurs établissements de Jarrie, Saint-Martin-d’Hères, Le Pont-de-Claix et Echirolles.
Au total, l’initiative a rassemblé 660 élèves pour un travail de douze séances, avant et après la venue de la fusée. « D’abord, les enseignants viennent se former pour savoir quels sont les outils pédagogiques mis à disposition. Ensuite, les élèves reçoivent un petit cahier. Ils travaillent avec leurs enseignants en classe et avec un médiateur pendant six séances autour des astronautes de la technologie », précise Virginie Strohmeyer, assistante chargée de projet scientifique à la Casemate.
Après Space Buzz, les cours changeront de cap pour six nouvelles séances consacrées, cette fois, à la protection de la planète. Pour le moment, Pont-de-Claix est le terminus de Space Buzz. De quoi laisser le temps aux petits Isérois les plus motivés de s’imaginer en Thomas Pesquet.