FOCUS – Il y a de l'eau dans le gaz entre la Ville de Grenoble et le bar le Tonneau de Diogène. En cause l'interdiction de renouvellement de sa terrasse. Suite à l'avis négatif de la municipalité, le Tonneau a saisi le juge des référés pour faire invalider la décision... tout en déployant une banderole pour accuser les élus de la Ville et l'Union de quartier de "conflit d'intérêts". Le point avec tous les protagonistes.
L'initiative n'est pas passée inaperçue, place Notre-Dame à Grenoble. Début avril, le Tonneau de Diogène a déployé devant son établissement une banderole pour dénoncer un "refus de terrasse sur fond de conflit d'intérêts". Ce en citant nommément le président de l'Union de quartier Notre-Dame Thibaut Dehut, et les adjoints de Grenoble Maxence Alloto (Commerces) et Maud Tavel (Tranquillité publique).
Une manière pour l'établissement de réagir à la décision de la Ville de Grenoble de le priver de terrasse. Ainsi qu'à l'avis défavorable pour la même terrasse rendu par l'union de quartier Notre-Dame, consultée par la Ville. L'accusation de "conflit d'intérêts" provient pour sa part du fait que Maxence Alloto et Thibault Dehut sont mariés. Les deux élus et le président de l'UQ Notre-Dame ont déposé plainte pour diffamation.
La banderole retirée "par respect"
Alors que la banderole était encore en place, le Tonneau de Diogène contestait la décision de la Ville devant le juge des référés du tribunal administratif de Grenoble. Avec un jugement prévu pour le 12 avril. Pourquoi, dans ce cas, avoir affiché publiquement un tel message? "Pour nous c'était un moyen de faire bouger les choses, on ne s'est pas sentis écoutés, et on l'a été", explique Lucas Charpin, du Tonneau de Diogène.
Depuis, la banderole a été retirée. "On l'a enlevée par respect, parce que la mairie s'est sentie attaquée", poursuit Lucas Charpin. Un sentiment qui peut se comprendre, au regard de la teneur du message... Quid de l'accusation de "conflit d'intérêts"? "On ne veut plus discuter de ce point-là, c'est un sujet qui ne nous concerne pas. Nous on veut juste travailler", tranche le responsable de l'établissement.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 72 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous
2 réflexions sur « Tonneau de Diogène : la terrasse de la discorde avec la Ville de Grenoble »
Je comprend pas a l’époque il y avait une terrasse pourtent copinage ou pas ?
Ping : TERRASSES DE CAFÉS: TOUS LES ARRÊTÉS PEUVENT ÊTRE ANNULÉS – Grenoble Le Changement !