Gérard Hudault, le président de l’Union de quartier Notre-Dame, tire la sonnette d’alarme. Ce dernier s’est ainsi fendu, ce dimanche 17 décembre, d’un communiqué sur les terrasses qui envahissent selon lui l’hyper-centre et sur les nuisances sonores susceptibles d’en découler.
C’en est trop pour Gérard Hudault, le président de l’union de quartier Notre-Dame, lequel s’inquiète de la prolifération des terrasses dans le quartier éponyme, situé en plein centre de Grenoble.
Dans un communiqué publié ce dimanche 17 décembre, le président tire la sonnette d’alarme. « Sans même attendre la piétonnisation de ce secteur, cinq demandes concertées de terrasses rue de Lionne ont été déposées à la Métro et un nouvel emplacement place de Bérulle a été demandé », rapporte le président. De quoi nourrir ses craintes concernant l’utilisation de l’espace public dans le quartier ainsi que les nuisances sonores susceptibles d’en découler.
« Nous demandons un moratoire des autorisations de terrasses »
L’union de quartier Condorcet Bonne Championnet Hoche (CBCH) et l’union des habitants du centre-ville (UHCV) de Grenoble ont d’ailleurs récemment exprimé ouvertement leur « ras-le-bol » à propos de ces nuisances.
Ce qu’attend concrètement Gérard Hudault ? « Nous demandons un moratoire des autorisations de terrasses tant que le maire n’aura pas répondu publiquement à la lettre ouverte émise collectivement par trois unions de quartier fin novembre sur son ambition pour le devenir du centre-ville », explique-t-il. Le président de l’union de quartier Notre-Dame estime en outre « qu’autoriser des terrasses pour des bars revient à inciter à la consommation d’alcool dans le domaine public, ce qui est contraire au code de santé publique sur la lutte contre l’alcoolisme ».
JK