FOCUS – Le président de la Métropole de Grenoble visitait les locaux de Phoenix Mobility ce mardi 5 avril 2022, une entreprise qui achève son processus de recherche et développement pour lancer son concept de rétrofit industriel. Soit la possibilité de convertir des véhicules à l’électrique à grande échelle, pour les entreprises ou les collectivités.
S’achemine-t-on vers une industrialisation du rétrofit ? C’est le pari de Phoenix Mobility, entreprise grenobloise fondée en 2018 et qui compte aujourd’hui une trentaine de salariés. Après plusieurs années de recherche et développement, la société entre en effet de plain-pied dans sa phase industrielle en proposant des conversions à l’électrique de véhicules à essence à grande échelle, selon un mode standardisé et reproductible par des partenaires.
Pour mieux accompagner cette étape, l’entreprise s’adresse tout logiquement aux collectivités et aux entreprises, sa clientèle cible. Après la Ville de Grenoble, c’est le président de la Métropole qui était invitée à visiter les locaux fontainois de Phoenix Mobility, mardi 5 avril. L’occasion pour Christophe Ferrari, mais aussi pour le président du Smmag Sylvain Laval, de prendre le volant d’un Renault Trafic fraichement “rétrofité”.
« Des offres électriques compétitives et écologiques »
« On n’a pas inventé de concept de rétrofit. On a plutôt inventé la manière de procéder », explique Wadie Maaninou, cofondateur et CEO de Phoenix Mobility. Et de poursuivre : « Avant, les rétrofiteurs convertissaient les véhicules de façon artisanale. Nous, nous sommes dit qu’en arrivant à l’industrialiser, on aurait une forte capacité à sortir des offres électriques compétitives et écologiques. »
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