FOCUS – La majorité métropolitaine a présenté ce mardi 22 mars, les grandes orientations concernant la première brique du budget 2022 et la construction du Plan pluriannuel d’investissement (PPI) d’ici 2026 avec une prospective jusqu’à 2030. Plus d’un an et demi après les âpres tractations de l’élection de Christophe Ferrari, la majorité se félicite d’un consensus permettant l’accélération des transitions, composante majeure d’un effort financier « historique ». Revers de la médaille assumé, la capacité de désendettement de la collectivité passe de 9 à 12 ans.
« C’est le premier PPI de la jeune histoire de la Métropole. Sur le mandat, nous investirons 1,6 milliard d’euros1Contre 901 millions d’euros d’investissement lors du précédent mandat., tous budgets confondus2Ce qui intègre les budgets annexes. et 2,6 milliards sur l’ensemble du budget à l’horizon 2030. » Christophe Ferrari, président de Grenoble-Alpes Métropole et Raphaël Guerrero, vice-président chargé des finances, présentaient, ce mardi 22 mars 2022, les grandes orientations concernant le Plan pluriannuel d’investissement (PPI) 2021 – 2026.
Un PPI dont la première brique, le budget 2022, s’élève à hauteur de 800 millions d’euros, en l’occurrence le plus important jamais présenté de mémoire de métropolitain. Le tout sans hausse des impôts, « afin de ne pas faire peser les efforts d’investissement sur les habitants ni sur les entreprises3La Métropole conserve les mêmes taux d’imposition depuis 2016. Soit 1,29 % de taxe sur le foncier bâti, 6,86 % sur le non bâti et 8,30 % sur l’enlèvement des ordures ménagères. Quant à la cotisation foncière des entreprises (CFE), c’est un taux de 31,09 % qui s’applique. », indique par ailleurs la Métro.
À titre de comparaison avec d’autres métropoles, « nous investissons plus en valeur que celle de Strasbourg et plus par habitant avec 3 739 euros que celles de Toulouse42 679 euros par habitant. et de Lyon52 550 euros par habitant. », souligne Christophe Ferrari. « Nous avons souhaité une montée en puissance des investissements. Notamment en matière de transitions écologique et sociale et de développement économique du territoire », explique le président. Ainsi, ajoute-t-il, « nous doublons les investissements par rapport au précédent mandat6Soit un milliard d’euros pour le seul budget principal comparé aux 580 millions d’euros du précédent mandat. ».
« Ce n’est pas un PPI d’affichage, c’est un plan d’action concret, lisible, de terrain »
Au titre des trois piliers prioritaires identifiés par la Métro : l’amélioration de la qualité de l’air, la structuration des mobilités douces et l’accessibilité pour tous à des logements de qualité. En point d’orgue, une fois n’est pas coutume, le consensus de la majorité métropolitaine concernant les efforts financiers à consentir « pour l’accélération des transitions ». Même si, elle l’assume, la capacité de remboursement de la dette de la collectivité passe ainsi de 9 à 12 ans ainsi que l’explique Christophe Ferrari.
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