FLASH INFO – « Le burkini comme le niqab sert à effacer la présence des femmes de l’espace public au nom d’une idéologie qui entend inférioriser les femmes par rapport aux hommes ». Ainsi s’exprime l’Observatoire isérois de la parité entre les femmes et les hommes, pour marquer son opposition à une possible autorisation du burkini dans les piscines municipales de Grenoble.
Par voie de communiqué, l’association estime que les actions burkini menées par l’Alliance citoyenne depuis plusieurs années dans les piscines grenobloises sont le fait de « militants et des militantes communautaristes ». « Nous observons et considérons que cette opération divise les personnes et les opinions, et met à mal le vivre ensemble », juge-t-elle encore.
Une opposition d’autant plus forte, écrit l’Observatoire isérois, que « dans de nombreux pays des femmes paient de leur liberté et risquent leur vie en refusant de s’enfermer derrière un voile ou en témoignant de l’oppression patriarcale et en refusant de se taire ». L’association, qui explique œuvrer pour la « liberté de faire des choix de vie sans soumission à aucune domination religieuse ou influence partisane », leur adresse sa solidarité.
Et en appelle à loi de 1905 sur la laïcité, qui repose sur « la liberté de conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l’ordre public […] et l’égalité de tous devant la loi quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions ». « Nous demandons donc au responsable de l’ordre public, de faire appliquer la réglementation des piscines municipales valable pour l’ensemble de la population de la ville », conclut-elle.