FLASH INFO — « Ne rien lâcher face aux tentatives de force ou d’intimidation des pro-burkini ». C’est ainsi que l’Association des femmes élues de l’Isère (AEFI) accueille les dernières opérations burkini menées dans les piscines grenobloises par l’Alliance citoyenne de l’agglomération grenobloise.
« L’AFEI tient à dénoncer, une nouvelle fois, très fermement ces opérations qui ont pour seul but de déstabiliser les principes et les lois de notre République », écrit l’association. Qui en appelle à l’égalité entre les femmes et les hommes… autant qu’au règlement intérieur des piscines municipales : « Que l’on soit femme ou homme, la tenue vestimentaire est imposée pour des questions d’hygiène et de sécurité ».
Face aux actions burkini, l’AEFI en appelle donc à l’autorité. « L’association […] rappelle que les élus locaux comme nationaux doivent faire appliquer la loi. Ils sont les gardiens de nos valeurs républicaines », affirme-elle. En jugeant encore qu’il faut « encore et encore rappeler nos fondements républicains et se donner les moyens de les faire respecter par tous et toutes ». Tout en maintenant « une grande vigilance ».
Sans oublier de critiquer la Ville de Grenoble, qui « menace de fermer la piscine si ces opérations d’intrusion se poursuivent ». « Fermer un équipement public pour préserver l’ordre public serait punir le plus grand nombre pour se parer des attaques d’une ultra minorité », estime l’AEFI. Un hasard ? La présidente de l’association n’est autre que Nathalie Béranger, élue d’opposition au sein… du conseil municipal de Grenoble.