FOCUS - Une soixantaine de personnes se sont rassemblées ce samedi 2 avril 2022 rue Félix-Poulat à Grenoble, à l'occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme. L'objectif de cette mobilisation ? Sensibiliser à la réalité des troubles du spectre de l'autisme, bien souvent source de clichés et de l'incompréhension du grand public. Mais aussi favoriser l'inclusion des personnes atteintes de ces troubles dans les milieux scolaire et les entreprises.
La neige, le froid et le vent qui soufflait en rafales n'incitaient guère à mettre le nez dehors, ce samedi 2 avril 2022, en début d'après-midi. Malgré tout, une soixantaine de personnes se sont réunies rue Félix-Poulat à Grenoble pour marquer la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme, à l'invitation de plusieurs associations militant pour la reconnaissance des troubles du spectre de l'autisme (TSA).
Sur place, des adultes mais aussi des enfants atteints de TSA et leur famille, des acteurs éducatifs et des représentants d'associations. Le signe de ralliement ? Des rubans ou vêtements bleus, couleur symbolique de l'autisme, « parce que le bleu apporte calme et réconfort », selon une participante. Tous s'apprêtaient à participer à une marche collective en direction de l'hôtel de ville, où le maire Éric Piolle devait les recevoir sur le coup de 16 heures.
Les participants à la mobilisation se sont rendus en cortège jusqu'à l'hôtel de ville de Grenoble. © Joël Kermabon - Place Gre'net
« Nous constatons une grande méconnaissance de ce handicap invisible. C'est pourquoi nous souhaitons sensibiliser sur ce qu'est réellement l'autisme pour éviter les clichés et expliquer quels sont les signes des TSA, afin de favoriser l'inclusion en milieux scolaire et d'entreprise », explique Sarah Loraux-Chiffard, présidente de l'association À fleur de peau.
En effet, rapporte-t-elle, « aujourd'hui la déscolarisation touche 75 % des enfants atteints de TSA. Et le même pourcentage d'adultes n'ont pas d'emploi. Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. Il faut prendre chaque enfant pour ce qu'il est, et pas pour ce qu'il devrait être. »
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