REPORTAGE VIDÉO - Le collectif Observatoire international pour la réinstallation des cabines téléphoniques (OIRCT) a inauguré le retour d'une première cabine publique ce vendredi 25 mars 2022, parc Marliave à Grenoble. Le premier jalon d'une « remontada » impulsée par le collectif qui espère pouvoir en installer d'autres, rappelant qu'il en existait 420 à Grenoble avant leur disparition du paysage urbain.
« C'est une première mondiale puisque nulle part ailleurs des cabines téléphoniques ont été réinstallées. À Grenoble ou ailleurs, il y en aura de plus en plus », a assuré Vincent Peyret, le rédacteur en chef du journal satirique Le Postillon. L'Observatoire international pour la réinstallation des cabines téléphoniques (OIRCT) inaugurait en effet symboliquement, ce vendredi 25 mars 2022 à 18 heures, le retour d'une première cabine publique « pérenne », parc Marliave, au cœur du quartier Berriat à Grenoble.
Il s'agit là de la suite concrète de la démarche impulsée par le collectif depuis le printemps 2021, en réaction « à la numérisation de nos vies », après la disparition progressive des cabines téléphoniques en France. Notamment, le 30 avril 2021, avec un concert de téléphones devant la dernière cabine existante à Grenoble, celle du fort du Rabot sur les pentes de la Bastille.
Le collectif avait ensuite invité, en octobre suivant, à utiliser une cabine téléphonique mobile branchée successivement sur des lignes privées de plusieurs quartiers de Grenoble. Le début de la « remontada » qui scellait ainsi son refus « d'une numérisation à outrance au détriment du service public ».
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2 réflexions sur « « Remontada » des cabines téléphoniques : une première installation pérenne inaugurée dans le parc Marliave de Grenoble »
Reste le coût cette liberté pour une petite minorité si l’on en juge par le nombre de personnes accrochées à leur portable qui ne semblent pas y voir une atteinte liberticide à leur mode de vie.
L’Assos OIRCT a trouvé la solution : le budget participatif de la Mairie de Grenoble qui permettra de facturer cela à tous.
Le Postillon pourra passer ses coups de fil confidentiels :-)) pour enquêter sur cette High Tech si invasive aux quelques nanards du CEA ou autres qui souffrent le martyr schizophrénique de bosser dans l’électronique.
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