FLASH INFO – « De l’ombre à la lumière ». Tel est le titre de l’ex­po­si­tion consa­crée à Rembrandt que l’é­di­teur Glénat pré­sente au Couvent Sainte-Cécile de Grenoble jus­qu’au 23 juillet 2022. Un voyage au coeur du clair-obs­cur dans l’oeuvre gra­vée de l’ar­tiste néer­lan­dais du XVIIème siècle.

Une expo­si­tion qui n’est pas un hasard, estime Jacques Glénat. « Glénat est le pre­mier édi­teur euro­péen de bande des­si­née et Rembrandt envoyait dans toute l’Europe ses eaux-fortes, qui racontent des his­toires en images, comme le font aujourd’hui les auteurs de BD. Rembrandt en serait un aujourd’hui « , écrit l’é­di­teur gre­no­blois. Sans visi­ble­ment craindre les pro­cès en anachronisme.

Rembrandt – Femme nue allon­gée. © Collection fonds Glénat pour le patri­moine et la création

C’est à l’oc­ca­sion de la réou­ver­ture du Cabinet Rembrandt du Couvent Sainte-Cécile, fermé durant quelques mois pour tra­vaux, que l’ex­po­si­tion est pré­sen­tée. Une expo­si­tion, mais aussi une « nou­velle sai­son » dans la pré­sen­ta­tion des oeuvres de Rembrandt que pos­sède le Fonds Glénat. D’une grande fra­gi­lité et très sen­sible à la lumière, les eaux-fortes de l’ar­tiste sont en effet expo­sées au public par rou­le­ment. Sept gra­vures prê­tées par la Fondation Custodia viennent encore enri­chir l’exposition.

« L’accent est par­ti­cu­liè­re­ment mis sur [la tech­nique du clair-obs­cur que Rembrandt maî­tri­sait par­fai­te­ment, notam­ment pour inten­si­fier l’expressivité de ses sujets et la den­sité émo­tion­nelle de ses repré­sen­ta­tions », explique l’é­di­teur Glénat. De quoi per­mettre au visi­teur de suivre l’é­vo­lu­tion de la tech­nique de l’ar­tiste qui, au fil des années, « per­fec­tionne le rendu des ombres et inten­si­fie la puis­sance dra­ma­tique et sym­bo­lique de ses scènes ».