FLASH INFO – Un masseur kinésithérapeute a été mis en examen, ce vendredi 25 mars 2022, pour des agressions sexuelles présumées commises dans son cabinet, à Domène (Isère). Deux patientes ont déposé plainte contre lui mais l’enquête se poursuit afin d’identifier d’autres victimes éventuelles. Le praticien de 59 ans a été placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction d’exercer sa profession.
Un masseur kinésithérapeute exerçant à Domène (Isère) a été mis en examen, ce vendredi 25 mars 2022, pour des agressions sexuelles présumées sur des patientes, annonce le procureur de la République Éric Vaillant, confirmant une information du Dauphiné libéré.
Deux patientes ont déposé plainte contre le praticien de 59 ans : d’abord une femme de 42 ans, courant mars 2022, puis une connaissance de la première, qui a elle aussi dénoncé des faits du même type. Ces agressions se seraient déroulées au cours de diverses séances de soins, dans son cabinet isérois.
Il aurait « filmé à son insu avec son téléphone une des patientes lors des séances de massage »
À la suite de ces plaintes, le kinésithérapeute a été interpellé et placé en garde à vue, ce mercredi 23 mars, par les enquêteurs de la gendarmerie de Domène. À l’issue de cette mesure, il a été déféré au parquet de Grenoble, avant d’être présenté à un juge d’instruction.
Ce dernier l’a alors mis en examen pour « agressions sexuelles aggravées par la vulnérabilité de la victime » pour la première patiente, « agressions sexuelles » sur la seconde plaignante, ainsi que pour « atteinte à la vie privée ». Le mis en cause aurait en effet « filmé à son insu avec son téléphone une des patientes lors des séances de massage », indique le procureur.
L’enquête se poursuit sur commission rogatoire afin d’identifier d’autres victimes éventuelles
Conformément aux réquisitions du parquet, le masseur kinésithérapeute a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d’exercer sa profession. L’enquête va maintenant « se poursuivre sur commission rogatoire afin notamment d’identifier éventuellement d’autres victimes », précise Éric Vaillant.