FLASH INFO – Le conflit social perdure au sein du CEA de Grenoble… et pas seulement. Mardi 22 mars, c’est dans le cadre d’un mouvement national qu’une délégation grenobloise se rend à Paris, alors que les 21 500 salariés de l’organisme sont invités à manifester devant le ministère de l’Économie et des Finances. Un appel inédit depuis 20 ans.
En cause ? Les syndicats indiquent avoir été « informés du geste de l’État pour répondre aux revendications des salariés », le mardi 15 mars. Et le résultat n’est pas à la hauteur de leurs attentes : « La direction du CEA, sur autorisation de Bercy propose +0,9 %, soit en moyenne 30 euros nets mensuels par salarié, dans un contexte d’inflation affichée au-delà de 3% », écrivent-ils.
La mesure est jugée « très insuffisante pour les salariés et leurs représentants, qui ne profitent plus d’augmentation générale depuis 2010 et dont le point d’indice est gelé, à l’image de celui de la fonction publique ». Et les organisations syndicales de considérer que « l’État n’octroie que peu de marge de manœuvre pour traiter convenablement un conflit social qui risque de s’enliser ».
La grogne syndicale se fait entendre depuis plusieurs mois sur le site du CEA de Grenoble. Le jeudi 3 mars, la CGT appelait à un nouveau rassemblement devant l’entrée principale de l’établissement. La revendication principale ? L’octroi d’une enveloppe ministérielle conséquente pour permettre des revalorisations salariales collectives, et non individuelles comme c’est actuellement le cas.